Alors que le Royaume-Uni a approuvé le premier vaccin contre le Covid-19, les conditions de son déploiement posent déjà problème, au sein même du gouvernement britannique.
Confusion. Michael Gove, ministre d'État au Bureau du Cabinet, a écarté l’idée d’un “passeport santé”, délivré aux citoyens du Royaume-Uni vaccinés contre le Covid-19, obligatoire pour rentrer dans les lieux accueillant du public. Le Ministre a déclaré à Sky News mardi 1 décembre : "Je ne prévois certainement pas d'introduire des passeports vaccins, et je ne connais personne d'autre au gouvernement qui le soit".
Cette déclaration fait suite aux propos de Nadhim Zahawi, nommé ministre en charge du déploiement du vaccin anti Covid au Royaume-Uni samedi dernier, sur la BBC où il expliquait que les clients pourraient se voir refuser l’entrée dans certains établissements, comme les pubs, cinémas, sites sportifs, ou encore hôtels, s' ils n’étaient pas vaccinés contre le coronavirus.
La proposition d’un “passeport santé”, évoquée depuis le début de la pandémie, crée donc la confusion au sein même du gouvernement britannique. Mais les dernières déclarations de Michael Gove sont allées dans le sens de celles du Premier ministre, qui avait annoncé que le vaccin ne serait pas obligatoire au Royaume-Uni. Cette suggestion fait débat alors que le vaccin Pfizer/BioNTech vient d’être approuvé par l'Agence britannique de réglementation des médicaments et des produits de santé. À suivre.
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