William Boyd affirme avoir découvert le logement où habitait James Bond à Londres, une information qui n’a jamais été dévoilée par le créateur du personnage.
Ian Fleming, a écrit au total 14 livres sur James Bond dans les années 1950 et 1960, sans jamais révéler l’endroit où le personnage vivait. Il avait tout de même avoué que l’espion britannique vivait à Chelsea, quartier chic de Londres .
Après avoir examiné la vie de l’auteur dans les moindres détails, William Boyd a estimé que l’agent 007 résidait au 25 Wellington Square, à Chelsea. Cette information considérée comme inédite, a été révélée par le suppléant littéraire du Times (TLS) jeudi 17 juillet.
25 Wellington Square
« De toute évidence, James Bond est un personnage fictif et n’a vécu nulle part. Cependant, il est étrange de voir comment, dans le cas de certains personnages de fiction, une sorte de réalité commence à prendre le dessus sur leur vie, comme s'ils vivaient et respiraient vraiment », explique l’auteur dans son essai littéraire publié dans le TLS.
Cette adresse a été déduite en regroupant les éléments présentés dans divers ouvrages de la saga. Dans « Moonraker » (1955), Fleming imagine le logis de l’agent secret comme « un appartement confortable donnant sur un square planté d’arbres, à côté de la King’s Road », célèbre rue de Chelsea. Un autre détail a permis à William Boyd de réduire son périmètre à Wellington Square. Dans le roman « Opération Tonnerre » (1961), Ian Fleming précise que l’appartement n’était pas situé très loin en voiture de Hyde Park.
Ensuite il a fallu déterminer le numéro exact. Pour cela, l’auteur britannique s’est intéressé plus particulièrement à la vie personnelle de Ian Fleming et sa période en tant que journaliste au Sunday Times. Il s’est alors aperçu que l’un de ses collègues, en la personne du critique littéraire Desmond MacCarthy, habitait au 25 Wellington Square. Lui et sa femme étaient connus pour être des « bouts en train légendaires », qui recevaient souvent dans leur maison « devenue une sorte de salon ». «Les preuves sont convaincantes. Il est très probable qu'Ian Fleming soit allé à une ou plusieurs des fêtes organisées par les MacCarthys», déclara M. Boyd. De plus l’appartement du couple disposait effectivement d’un « long salon aux grandes fenêtres », comme décrit dans « Bons baisers de Russie » (1957).
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