L’interdiction de se mélanger entre différents foyers concerne aussi les relations sexuelles entre personnes de différentes bulles sociales. Tragédie sentimentale ?
L'amour, ça craint au Royaume-Uni en ce moment. Le gouvernement britannique a confirmé le retour du “sex ban” dans les zones d’alerte de niveau 2 et 3, avec un risque élevé ou très élevé de propagation du coronavirus.
Cette mesure, mise en place une première fois en juin dernier, interdit les relations sexuelles en intérieur entre personnes issues de différentes bulles sociales. Une mauvaise nouvelle pour l’intimité des Britanniques !
Le gouvernement met son nez dans les affaires sentimentales de ses citoyens sous réserve de sécurité sanitaire. Le fondement juridique d’une telle décision est la définition de la bulle sociale et l’interdiction de rencontrer des personnes extérieures à ce foyer, toutes deux inscrites dans la loi.
Ainsi, pas de problème pour les couples vivant sous le même toit, mais pour les autres ça se corce… Et aucune exception pour les relations préétablies ! Vous serez jugés à la même enseigne que les aventures d’un soir, ou plus. Le célibat et l’abstinence vont-il devenir à la mode ?
Si cette mesure concerne les relations sexuelles en intérieur, enlevez-vous tout de suite cette idée de la tête de les réaliser en extérieur, c’est illégal ! De plus, le gouvernement a rappelé que les gestes barrières et la distanciation sociale s’appliquent même dans ces situations.
Un manque de contact qui poussera peut-être certains couples à commencer à vivre sous le même toit plus tôt que prévu, à leurs risques et périls. Si le coronavirus semble avoir eu raison des aventures intimes, le gouvernement britannique va devoir songer à écrire un guide la bonne relation “Covid free” !
La vie sexuelle des Français quant à elle plus la cote ! Dans l’Hexagone une telle mesure ne pourrait pas voir le jour aussi facilement. En droit français le gouvernement ne peut interdire ou limiter les rencontres privées dans une habitation, en raison du principe juridique de “l’inviolabilité du domicile”.
Paris semble bel et bien plus la ville de l’amour que Londres. Va falloir songer à déménager pour s’aimer librement !
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