La Banque d’Angleterre a publié mardi 24 novembre une étude intitulée “Le cash à l’époque du Covid” qui s’intéresse notamment à la présence du coronavirus sur les billets de banques et les risques d’infection liés à leur manipulation. Selon ce rapport, le risque de transmission du Covid-19 par l’argent liquide est faible.
À la fois les consommateurs et les commerçants ont en effet réduit leur utilisation d’argent en espèces depuis le début de la pandémie, particulièrement en raison des inquiétudes quant à la possibilité de transmettre et propager le virus par les billets ou les pièces de monnaies. À l’inverse, les paiements par carte bancaire sont en nette augmentation.
L'enquête reconnaît que l’argent liquide représente une des nombreuses surfaces sur laquelle les bactéries et virus peuvent être présents et avec laquelle les personnes entrent en contact dans leur vie de tous les jours. Mais “la présence d'une bactérie ou d'un virus sur une surface ne signifie pas nécessairement que quelqu'un qui la touche risque de contracter une infection”.
Le fait que l’argent liquide soit stocké dans des caisses ou des portes monnaie, autrement dit peu en contact avec l’environnement extérieur, et isolé pendant un certain laps de temps après son utilisation, explique ces résultats. Le rapport détaille aussi les conséquences de ces changements d'habitudes sur les liquidités en Angleterre.
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