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Marine est venue faire sa terminale à Londres, sans ses parents

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Écrit par Lycée International Winston Churchill
Publié le 10 mars 2020, mis à jour le 10 mars 2020

A 17 ans, Marine a fait le choix de quitter Aix-les-Bains et sa famille pour se plonger dans un enseignement bilingue et dans la culture anglaise. Une décision forte, rendue possible par le Lycée International de Londres Winston Churchill. Explication.

 

Marine, pourquoi ce choix de venir étudier à Londres et de finir tes années lycée ici, sans tes parents ?

C’est d’abord un choix personnel de venir en Angleterre et c’est la première année que je quitte ma famille. J’ai cherché un lycée français pour continuer dans le même cursus. Et une amie qui était en terminale l’année dernière au Lycée International de Londres Winston Churchill m’a très bien renseignée.

Tu vis donc dans une famille d’accueil, raconte-nous comment cela se passe

J’ai une chambre chez une famille installée à Cricklewood, ce n’est pas très loin. Ce n’est pas tout à fait le confort que j’avais avant, chez moi, car ce n’est pas ma maison. Mais j’ai un lit, un bureau et tout ce qu’il faut pour travailler. Et puis je suis avec d’autres étudiants car le couple qui me reçoit propose aussi d’autres chambres. Les enfants de la famille sont grands et sont partis de la maison il y a quelques années.

Tu ne croises donc pas les enfants de la famille, mais vis avec d’autres étudiants de ton âge ?

Oui, et donc de ce fait il y a beaucoup plus d’échanges entre nous qu’avec la famille que je vois surtout au moment des repas, toujours servis à heures fixes. C’est presque plus finalement un format de « colocation » car en plus nous partagerons la salle de bain. Je cohabite avec un japonais, un chinois, une chilienne, des italiens… Certains ne sont là que quelques mois. C’est très enrichissant et je vis quelque chose de complètement différent d’Irina, qui est comme moi en terminale, mais qui habite elle avec une famille et ses enfants de 13 et 15 ans.

L’important est que cela te corresponde ?

Finalement, je me suis habituée, même si au début la notion de famille d’accueil n’évoquait pas cela pour moi. Au départ, je savais qu’ils n’avaient plus d’enfants à la maison. Dans les profils présentés c’était de toute façon celle qui me paraissait la mieux. Le lycée est en relation avec des organismes spécialisés. Ils ont des sites sur lesquels on peut accéder à la description des familles. C’est un peu comme si l’on devait choisir un AirBnb avec des photos et des fiches détaillées.

Question nourriture, tu n’es pas trop dépaysée ?

Honnêtement ça va. Quand Irina me dit parfois ce qu’elle mange, je n’en reviens pas. Ici, on voit que Bernadette (Ndlr : la mère de famille) a l’habitude de recevoir des étudiants de toutes les nationalités. Les recettes sont simples et conviennent à tout le monde. Les pâtes par exemple, c’est une valeur sûre, comme les traditionnels Fish&Chips. Petit bémol pour les légumes qui ne sont pas bons à chaque fois.

Tu vas régulièrement au repas mensuel qui réunit tous les élèves dans ton cas et les responsables « well-being » du lycée ?

Oui j’y suis allée et il y a une bonne ambiance. Cela nous permet d’échanger entre nous et de voir comment cela se passe dans les autres familles d’accueil. Colette et Anne-Claire sont là et nous écoutent. Elles veulent savoir si tout va bien.

Est-ce que tu recommandes ce schéma innovant à des camarades qui sont en France ou ailleurs ?

Franchement oui. Si c’était à refaire, je le referais. Après cela dépend je pense vraiment de la famille chez qui on tombe. Il ne faut pas être trop fragile et surtout être prêt dans sa tête à quitter sa famille. Cela m’a apporté beaucoup de choses. La première c’est que j’ai déjà vraiment amélioré mon anglais ! Puis le fait de côtoyer tous ces étudiants étrangers qui parlent anglais, cela nous ouvre de nouveaux horizons et nous permet de comprendre comment ils vivent dans leurs pays.

 

>> Plus de renseignements sur le site internet du Lycée international de Londres Winston Churchill