La capitale britannique continue de « verdir » son image. Elle est ainsi la première grande ville au monde à adhérer à la charte internationale des « villes parcs nationaux », une initiative lancée par la National Park City Foundation (NPCF), en partenariat avec World Urban Parks.
L’objectif, d’ici 2025, est de nommer 25 villes-parcs. Ce label est amené à récompenser les métropoles qui s’engagent concrètement à améliorer la vie quotidienne dans la cité, en collaborant avec les habitants, les visiteurs et les partenaires pour mieux profiter des activités en plein air et rendre la ville plus verte, plus saine, voire même plus sauvage.
Ville de neuf millions d’habitants (14 000 hab. au km2), Londres ne semblait pas au départ être la candidate idéale. Et pourtant, elle mérite son nouveau statut de parc national. En effet, selon la société de cartographie Esri, les espaces verts publics du Grand Londres couvrent 16,8 % de la ville, avec huit millions d’arbres recensés. A titre de comparaison, Paris n’affiche que 8,8 % d’espaces verts, soit la moitié.
D’autres arguments plaident en faveur de Londres
A titre d'exemples, 15 000 espèces fauniques vivent dans la capitale, dont huit espèces de chauves-souris, une grande population de coléoptères et des centaines d'espèces d'oiseaux.
En dehors de ces constats, que fait Londres pour devenir plus écologique ?
Cette annonce fait suite aux propos de Sadiq Khan qui s'est fixé pour objectif de transformer Londres en profondeur avec à terme 50 % d’espaces verts d’ici 2050, un chiffre incluant les jardins privés, souvent situés à l’arrière des maisons. Le maire de Londres s’est également engagé à rendre les transports plus propres, avec notamment une nouvelle génération de taxis qui roulent maintenant à l’électricité.
Alors, après Londres, à qui le tour ?
La ville de Newcastle dans le nord-est de l’Angleterre, lancera bientôt une campagne pour devenir la prochaine ville « parc national » au Royaume-Uni.