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Londres lance « l'Opération Yellowhammer » pour faire face au Brexit

Londres lance Opération Yellowhammer Brexit no-deal accord Royaume-Uni UE Londres lance Opération Yellowhammer Brexit no-deal accord Royaume-Uni UE
Écrit par Manon Heckmann
Publié le 22 mars 2019, mis à jour le 22 mars 2019

En cas de Brexit sans accord, Londres a prévu un plan d'urgence appelé « Opération Yellowhammer ». Certaines mesures commencent déjà à être appliquées.

L'opération Yellowhammer prévoit « les mesures à mettre en place pour limiter les effets négatifs immédiats sur la santé, la sécurité et le bien-être des Britanniques en cas de Brexit sans accord ».

Selon Stephen Barclay, le ministre du Brexit, "Les structures prévues par l'"Operation Yellowhammer" seront déployées dans leur totalité lundi 25 mars, sauf si le Royaume-Uni et l'Union européenne se mettent d'accord sur une nouvelle date [pour le Brexit, NDLR] avant".

A l'heure actuelle, certaines de ces mesures sont déjà mises en place. Au ministère des Affaires étrangères, un centre dédié à l'accompagnement des ressortissants britanniques à l'étranger après la sortie de l'UE est déjà assuré. De son côté, le ministère de la Santé s'est arrangé pour que le transport des médicaments les plus importants venant de l'UE ne subisse aucune perturbation. Dans le sud du pays, une nouvelle signalisation routière est mise en place afin de faciliter la circulation depuis le port de Douvres.

Réduction des importations et hausse des prix

Au total, ce sont douze secteurs qui seront en priorité concernés par « l'Operation Yellowhammer » : la sécurité alimentaire, les douanes, le transport, la sécurité nationale, les banques, les infrastructures critiques. Ce sont eux qui devraient le plus subir les conséquences du Brexit. En revanche, le Civil Contingencies Secretariat, en charge de l'opération, annonce tout de même une « réduction significative de l'importation de biens, y compris de première nécessité, pendant au moins six mois, une réduction de la disponibilité de nourriture fraîche, une hausse de prix de l'essence et des biens de consommation ». Le carburant pourrait d'ailleurs être réservé en priorité aux services de l'État, « au détriment des citoyens ordinaires ».