Ralenties par la crise sanitaire liée au Covid-19, les négociations n’ont mené à aucune avancée majeure. Londres et Bruxelles doivent désormais trouver un terrain d’entente sur leur future relation commerciale.
Concentrée sur l’ère post-covid, l’Union Européenne choisit tout de même d’accélérer les négociations avec Londres. Boris Johnson a déclaré quant à lui vouloir être fixé sur un accord dès juillet. Stratégiquement, le Royaume-Uni a tout intérêt à sortir avant la mise en oeuvre du plan de relance de 750 milliards d’euros prévue par le sommet Européen. L’objectif semble pour le moins compromis car certains points restent en suspens. Plus spécifiquement, il s’agit de la tournure que prendront les futures relations commerciales. Bien qu’elles restent à définir, les volontés d’un côté comme de l’autre sont claires. Londres veut l’autorisation pour les assureurs, banquiers et autres fonds de pension d’opérer dans l’Union Européenne pour assurer la survie de sa place financière économique. Quant à Bruxelles, elle souhaite avant tout des garanties de concurrence équitable en matière fiscale, environnementale et sociale pour garantir une stabilité économique.