Depuis le mois d’août, les voyageurs revenant de Belgique, de France et des Pays- Bas, les trois pays desservis par l’Eurostar, doivent s’isoler pendant 14 jours à leur arrivée au Royaume-Uni.
Le 14 août dernier, les vacanciers britanniques se sont massés à la gare du Nord à Paris, espérant avoir une place dans les trains à destination de Londres et ainsi éviter la quarantaine imposée aux voyageurs. Depuis ce jour, c’est généralement le phénomène inverse qui se produit dans les trains traversant la Manche.
En moyenne, sur une période normale, l’entreprise opère une vingtaine de trains par jour entre Paris et Londres et une dizaine vers Amsterdam et Bruxelles. Aujourd’hui, le trafic est réduit à environ trois voyages vers la France et deux vers la Belgique et les Pays-Bas. Dans ces trains, le taux de remplissage est très faible et l’entreprise ne peut mettre en vente qu’un nombre réduit de places. Les règles en vigueur au Royaume-Uni obligent les compagnies ferroviaires à garantir un siège libre entre chaque passager.
Alors que les résultats financiers de l’entreprise étaient bons ces dernières années, il semble qu’Eurostar ne sera pas épargné non plus par les difficultés qui touchent l’ensemble des compagnies de transport en 2020.
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