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Le prix des animaux domestiques a explosé pendant le confinement

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Laurent Colin
Écrit par Luther Beaumont
Publié le 3 juillet 2020, mis à jour le 3 juillet 2020

Le prix des animaux a grimpé en flèche pendant le confinement. La population, contrainte et forcée de rester à l’intérieur, s’est enflammée pour l’acquisition de plus ou moins imposants compagnons.

Conséquence, le prix moyen d’un chien a doublé récemment, pour atteindre en moyenne £1400. « Pet4homes », une plate-forme permettant la mise en relation entre acheteurs et vendeurs d’animaux domestiques sur internet, a reporté que la valeur des épagneuls demeure celle qui a le plus augmenté, avec un coût qui a quasiment triplé depuis le mois de juin l’année dernière, s’élevant désormais à £2109. La valeur moyenne des Jack Russel a aussi été concernée par le même niveau d’augmentation, elle s’élève à aujourd’hui à £935. Les Cavoodles sont parmi les races les plus onéreuses, ils ont aussi été touchés par une augmentation de leur prix en moyenne de £150, ce qui fait désormais s’élever son coût à £2796 en moyenne.

Le prix à débourser pour acheter un chat a également augmenté de près d’un tiers de plus pour atteindre £385.

Les vendeurs ont augmenté leurs prix en fonction de la forte augmentation de la demande. Le nombre de visiteurs sur le site en quête de nouveaux compagnons a doublé, pour recenser à présent 7 millions de personnes. Ce sont plus de 2000 animaux domestiques qui font leur apparition tous les jours sur les pages du site.

Le coût initial d’un animal ne représente pas la seule dépense à laquelle les propriétaires d’animaux vont devoir faire face. L’association “The People’s Dispensary for Sick Animals” a annoncé que le coût global de ces fidèles compagnons jusqu’au terme de leurs existences coûterait de £4500 pour un petit chien jusqu’à £13000 pour un gros chien.

Les propriétaires d’un chien de taille moyenne peuvent s’attendre à ce que le montant des coûts initiaux augmentent de £395 en incluant une laisse, les récipients pour leur alimentation, les vaccinations et les stérilisations. Ceci n’inclut pas le coût de l’animal en lui -même. Au delà de cela, le budget mensuel moyen comprenant la nourriture, l’assurance ainsi que les traitements réguliers anti-puces et anti-vers tourne autour de £65.

Les propriétaires de chat peuvent s’attendre à dépenser une moyenne de £12 000 tout au long de l’existence de leurs compagnons. Pour commencer, acheter les éléments de base tels le lit et les jouets ainsi que financer les premières dépenses d’ordre médical coutent en moyenne £250, selon l’association. Par delà, le budget mensuel pour l’entretien d’un chat en incluant l’assurance, le renouvellement des traitements anti-puces et anti-vers, la nourriture et toutes les autres charges ponctuelles s’élève à £70 par mois environ.

Ces coûts doivent vraiment pris en considération lorsque vous faites l’acquisition d’un animal domestique

En effet, le manque de moyens financiers représente l’une des principales raisons pour laquelle les animaux sont abandonnés. L’association « The Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals » a reporté qu’elle avait dû secourir quasiment 3 000 animaux depuis le début du confinement, en date du 23 mars.

Un représentant de l’association a déclaré : « Il est vraiment inquiétant que nous ayons dû observer un si grand nombre d’animaux abandonnés ».

Plutôt que d’acheter, il est possible de se faire enregistrer pour recueillir ces animaux. L’association RSPCA a reporté que sept fois plus de personnes avaient témoigné leur intérêt pour accueillir des animaux.

De nombreux avertissements ont été communiqués auprès des personnes désireuses d’acheter pour éviter les fraudeurs. Des recherches effectuées par le Kennel Club, une autre association, ont mis en lumière que les acheteurs passaient moins de deux heures pour choisir un animal domestique sur internet, ce qui a malheureusement donné lieu à des milliers d’escroqueries.

« Les case de fausses annonces illégales a véritablement décuplé pendant la crise du coronavirus », a également reporté le représentant de l’association.

Il a aussi été révélé qu’un acheteur sur trois avait admis demeurer incertain quant à comment identifier les éleveurs avec une déontologie correcte. Bill Lambert du Kennel Club explique : « La conséquence, c’est que des chiots et chatons sans historiques médicaux précis sont vendus sur internet auprès de personnes qui ne peuvent donc pas compter sur une bonne visibilité de ce qui a été traité ou pas ».

Parmi les choses primordiales, il faut avoir observé le comportement du chiot ou du chaton avec sa mère, en se souciant de poser la question auprès de l’éleveur et de vérifier auprès de lui les antécédents médicaux des parents. Un représentant de l’enseigne « Pet4Homes » a déclaré que le site essaye de lutter contre les fraudeurs. Ils ont désormais introduits des identifiants dont il faut faire usage, entre acheteurs et vendeurs pour vérifier l’authenticité des profils. « Nous encourageons fortement les acheteurs de prendre leur temps et de ne agir sous le coup de la précipitation ».