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Le « fish and chips » mis en danger par la guerre en Ukraine

Fish and chipsFish and chips
Andy Wang - Unsplash
Écrit par Léonie Bayon
Publié le 1 avril 2022, mis à jour le 1 avril 2022

La guerre en Ukraine entraîne des problèmes d’approvisionnement au Royaume-Uni. Le poisson vient notamment à manquer et le célèbre fish and chips est le premier à en pâtir, comme tous les restaurants qui le proposent sur leur carte.

 

La Russie fournit 30 à 40 % du poisson servant à préparer ce plat emblématique de la gastronomie britannique, principalement du cabillaud et du haddock. Depuis le début du conflit, les réfrigérateurs se vident car le poisson est de plus en plus difficile à trouver et son prix ne cesse d’augmenter.

 

Un plat menacé par un océan de difficultés

Les producteurs de fish and chips et les restaurateurs avaient l’habitude de commander leur poisson en grande quantité à la Russie. Mais mi-mars, dans le cadre d’une série de sanctions infigées à la Russie, le Royaume-Uni, a imposé des droits de douane de 35 % sur le poisson blanc, provoquant une hausse des prix considérable.

 

Mais la série noire ne s’arrête pas là car l’Ukraine, premier exportateur d’huile végétale dans le monde, n’assure plus ses exportations. Cette huile précieuse pour faire frire le poisson vient donc elle aussi à manquer. Pour achever le tout, la TVA qui était passée de 20 % à 12,5 % durant la pandémie, et revenue aujourd’hui à sa valeur initiale. Le poisson prend donc du plomb dans l’aile, d’autant qu’avec la hausse des prix du pétrole, certains chalutiers restent à quai.

 

De nombreux restaurants tirent la sonnette d’alarme

Ils préviennent qu’ils seront bientôt dans l’incapacité de servir le traditionnel fish and chips. Au plus grand désarroi de leurs clients. A terme, on estime que de trois à dix mille commerces pourraient boire le bouillon, leur chiffre d’affaires étant étroitement lié à la vente de fish and chips.