Peter Cowgill le patron de JD Sports, grande entreprise britannique de distribution de vêtements, de baskets et d’articles sportswear, affirme que le Brexit est « bien pire » que ce qu’il craignait. C’est en grande partie dû aux retards dans l’expédition des marchandises vers le continent européen pour approvisionner les 200 magasins de l’enseigne et aux règles et procédures officielles désormais obligatoires qui représentent des millions de coûts supplémentaires.
Pour le dirigeant de l’entreprise, la solution serait d’ouvrir un centre de distribution basé dans l’Union Européenne afin d’atténuer les problèmes auxquels l’entreprise fait face. Pour lui, cette ouverture « serait très judicieuse d'un point de vue économique ». Tout en conservant son entrepôt à Rochdale, « cela signifierait le transfert d'un certain nombre d'emplois en Europe ». En ce qui concerne le libre-échange avec l’UE, il n’y en a pas pour les marchandises que JD Sports importe d’Asie de l’Est et qui sont soumises à des droits de douane lorsqu’elles arrivent dans ses magasins en Europe. Il confie : « Je pense en fait que ce n’est pas bien pensé. Tout ce qui a été dit sur le libre-échange et la libre circulation n'est pas la réalité. »
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