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L’avenir à Londres est aux appartements de 20 mètres carrés

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Simone Hutsch
Écrit par Manon Heckmann
Publié le 21 janvier 2019, mis à jour le 22 janvier 2019

Vivre dans une micro-maison, c'est ce que propose une étude pour résoudre les problèmes de logement dans la capitale britannique.

Et si les « micro-maisons » étaient l’alternative des problèmes de logement à Londres ? Ce concept est défini par la British Property Federation comme un espace de vie allant de 20 à 40 m2. Or, la taille moyenne d'un logement en Angleterre est de 90 m2. Selon l'Institut Adam Smith, ce type de logement dans la capitale serait une « opportunité abordable » pour les jeunes. Mais selon l'Autorité du Grand Londres, « entasser les gens » n'est pas une solution et l'administration refuse de supprimer ses règles sur les surfaces minimum d'habitation.

Les autorités locales opposées à une réforme

Si les autorités locales campent sur leurs positions, l'Institut Adam Smith avance que ce n'est pas tant la taille de l'habitation qui importe, mais la façon dont on l'utilise. L'organisme a également déclaré que la superficie minimum requise par le GLA (Greater London Authority = Autorité du Grand Londres) devrait être remplacée par un niveau de vie minimum. Selon l'institut, de plus en plus de Londoniens se disent être à l'aise dans des petits appartements. « Pour de nombreux jeunes individus, les micro-maisons offriraient la possibilité de vivre dans le centre : à proximité du travail, des loisirs et autres commodités, a commenté Vera Kichanova, une des auteurs de l'étude. Les autorités locales doivent arrêter de s'opposer aux petites unités afin de fournir aux Londoniens plus de choix de logements à des prix abordables ».

Si Sadiq Khan a annoncé que Londres avait en effet besoin de « 50 000 nouveaux logements par an », il soutient en revanche que « cela ne doit pas signifier une réduction de l'espace pour des maisons individuelles ». A suivre.