Alors que les tensions entre l’Union Européenne et le Royaume-Uni sont déjà vives quant à la menace du projet de loi commercial unilatéral proposé par Boris Johnson le 9 septembre, le gouvernement britannique est bien décidé à revenir sur plusieurs de ses engagements pris avec l’Union des 27. Cette fois-ci, c’est la Convention européenne des droits de l'homme qui se trouve dans le viseur du 10 Downing Street. Boris Johnson prévoit en effet de s'exempter d’une partie du texte, qui avait pourtant été écrit par le Parti travailliste en 1998, afin d’accélérer les procédures d’expulsion de migrants du sol britannique.
Ce projet suscite de nombreuses controverses parmi les travaillistes et des avocats reconnus. Le procureur général du cabinet fantôme, Lord Falconer, a tweeté récemment « Un futur dans lequel le Royaume-Uni brise ses obligations juridiques internationales, et met en péril la protection des droits de l'homme, est synonyme d'un futur très sombre. »
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