Les échauffourées du week-end dernier n’ont pas plu aux forces de l’ordre, qui ont demandé à la ministre de l’Intérieur d’interdire les manifestations en période de pandémie.
C’est plus de 100 personnes qui ont été arrêtées au cours du week-end dernier, lors des affrontements entre la police et des organisations apparentées à des activistes d’extrême droite. Ces heurts violents entre certains manifestants et les policiers ont entraîné une réaction de la part de la police, qui souhaite que les manifestations deviennent interdites en temps de pandémie.
Une proposition mise en avant par John Apter, représentant de la fédération des policiers, qui appelle Priti Patel à être « sans équivoque » afin de protéger les officiers de police et le public face « au risque évitable » que représentent ces manifestations. Il ajoute que le droit de manifester est important, mais que nous ne sommes « pas en temps normal ».
Pour rappel, après la première vague de manifestations, la ministre de l’Intérieur avait déjà appelé à ne plus se réunir en raison du danger que représente ces attroupements en période de pandémie. Si le Premier ministre avait lui aussi dénoncé de « vandalisme raciste » les affrontements entre la police et certains manifestants le week-end dernier, il ne s’est pas prononcé sur la question de l’interdiction des manifestations. David Lammy, député travailliste, a lui déclaré que si il y avait des protestations c’était parce que « le temps des analyses est révolu, et le temps de l’action c’est maintenant ». Affaire à suivre.
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