Comment financer ses études au Royaume-Uni après le Brexit ?

Les études supérieures au Royaume-Uni continuent de faire envie après le Brexit. Au-delà des nouvelles procédures, c’est surtout le prix des formations outre-Manche qui reste un casse-tête pour les étudiants internationaux. Comment financer ses études au pays de Sa Majesté à l’heure du post Brexit ? 

Vivre au Royaume-Uni et y étudier représente un défi de taille pour les étudiants français qui doivent faire face à des frais vertigineux, surtout à Londres. Le coût des études supérieures, en fonction du niveau et du cursus choisis, peut facilement varier de 10.000£ à 40.000£, sans compter le prix du loyer et le coût de la vie au Royaume-Uni. Mieux vaut donc y réfléchir à deux fois avant de se lancer dans cette aventure en apparence compliquée, mais loin d’être insurmontable. Des solutions existent ainsi en France et au Royaume-Uni pour financer son cursus britannique.

Travailler en parallèle de ses études au Royaume-Uni

Si cette suggestion paraît évidente, elle n’est plus si simple à mettre en pratique depuis l’application du Brexit. Un visa étudiant permet aux élèves internationaux de travailler 20h par semaine en parallèle de leur cursus universitaire, mais cela n’est pas le cas pour celles et ceux dont la formation dure moins de 6 mois, qui ne nécessite pas l’obtention d’un visa et ne donne donc pas droit de travailler à côté de ses études. 

Les aides financières des universités britanniques

Certaines universités continuent d’attribuer des bourses aux étudiants européens, même s’ils ne peuvent pas bénéficier de la plupart d’entre elles. Il faudra donc se rendre directement sur le site des établissements pour déterminer lesquelles sont concernées, comme Liverpool Hope University, Canterbury Christchurch University, Sheffield Wallah University, University of Portsmouth ou encore Royal Holloway, University of London. Il ne s’agit que d’une liste non exhaustive et il faut également souligner la volonté des gouvernements d’Ecosse et du Pays de Galles de mettre en place des programmes d’aide financière à destination de tous les étudiants internationaux. 

Le British Council peut également être d’un grand secours dans la recherche d’une bourse d’études. Celui-ci a développé sur son site web un outil de recherche de bourse qui répertorie toutes les options qui s'offrent à un étudiant ou une étudiante en fonction de son éligibilité.

Les aides françaises pour les études au Royaume-Uni

Si rien ne semble convenir, pourquoi ne pas se tourner du côté de l’Hexagone pour un petit coup de pouce ? Le pendant parisien du British Council dispose d’une bourse à destination des étudiants français qui souhaitent se lancer dans l’aventure outre-Manche : La bourse d’entente Cordiale. 

Il est aussi possible de se tourner vers des organismes tels que la Fondation Kenza, qui propose jusqu’à 10.000€ d’aides par an pour les étudiants ayant opté pour l’histoire de l’art ou les beaux-arts. Du côté des fondations, il y a aussi la Fondation Georges Besse, qui s’adresse aux étudiants dans le domaine de l’ingénierie, ou la Fondation Vocation. 

En fonction du département ou de la région de résidence de l’étudiant ou de l’étudiante en France, des aides à la mobilité peuvent également exister à l’échelle locale des deux collectivités territoriales, voire à l’échelle nationale. 

Le prêt étudiant, en solution de dernier recours

Dans le cas où aucune des options présentées ci-dessus n’est envisageable, il reste l’option de contracter un prêt étudiant. Elle n’est peut-être pas la plus avantageuse, mais elle permettra à n’importe quel étudiant de ne pas être freiné dans son ambition d’étudier de l’autre côté de la Manche.