Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--
  • 0
  • 0

Des visas pour télé-travailler depuis l’étranger

télétravail étranger visatélétravail étranger visa
Manny Pantoja - Unsplash
Écrit par Clara Grouzis
Publié le 4 septembre 2020, mis à jour le 4 septembre 2020

Envie de télé-travailler dans un endroit paradisiaque ? La Barbade, les Bermudes, l’Estonie et la Géorgie proposent des visas spécial télé-travail.

Au Royaume-Uni, ce sont d’après l’Office for National Statistics, environ 1,7 million de britanniques qui travaillaient depuis chez eux en 2019. Ce chiffre a fortement augmenté avec la crise de coronavirus en considérant que le retour au bureau est compromis pour certains. Ainsi, obtenir un visa « télé-travail » peut être une option particulièrement appréciée pour changer d’air après avoir été contraint de rester enfermé chez soi plusieurs mois. Cela permet aussi d’aller vivre dans un endroit plus sûr et où les cas de nouveau coronavirus sont moins importants. Sans compter que le niveau de vie n’est pas le même.

En effet, certains pays habituellement très touristiques ont été fortement touchés par la pandémie de Covid-19. Pour y remédier, ils ont eu l’idée d’inviter les télé-travailleurs à venir travailler depuis une destination insolite. La Barbade, les Bermudes, l’Estonie et la Géorgie proposent des visas pour une période minimum de six mois.

Des conditions particulières

Avant de vous expatrier, donnez vous la peine d’observer les conditions spécifiques à chaque visa. Pour être éligible au « Welcome Stamp » programme de La Barbade, il faut fournir un certificat d’emploi et déclarer un revenu d’au moins $50 000 annuels sur la période de résidence à La Barbade. Une fois que la candidature est retenue, les frais s’élèvent à $2 000 pour une personne seule et $ 3 000 pour une famille.

Les Bermudes ont opté pour l’extension du visa normal. Les frais s’élèvent à $263 et il n’y a pas de revenu mensuel minimum.

En Estonie, le « Digital Nomads Visa » est en place depuis le 1er août. Pour prétendre à celui-ci, il faut prouver que l’on gagne le salaire mensuel minimum requis qui est de $ 3 504 brut actuellement. Les frais peuvent varier de 80€ à 100€ selon la durée du séjour.

Le programme « Remotely from Georgia » permet de vivre dans le pays jusqu’à 6 mois. Pour postuler, il faut prouver que l’on peut subvenir à ses propres besoins et que l’on a un emploi. Attention cependant, car les ressortissants de 95 pays n’ont pas besoin de visa pour aller en Géorgie, dont les citoyens britanniques. Dans tous les cas, il faudra observer 14 jours de quarantaine à l’arrivée.

Les risques du télé-travail à l’étranger

Si les « digital nomads » peuvent mettre en avant de nombreux avantages comme nous l’avons évoqué précédemment, il est vrai que s’expatrier pour travailler à distance peut comporter certains risques. La couverture de l’entreprise peut ne pas être valable dans le pays d’expatriation, tout comme le statut du travailleur. De plus, la langue peut s’avérer être une barrière selon le type de travail. Il ne faut pas non plus négliger le décalage horaire.
Enfin, les choses se compliquent pour les familles. S’il est toujours possible de faire l’école à distance, ce ne sont pas forcément les meilleures conditions pour les enfants. Et dans certains pays, il est plus difficile pour les étrangers d’accéder à l’école. Par exemple, aux Bermudes, les non-ressortissants ne peuvent entrer que dans des établissements privés.

Pour ne rien perdre de l’actu londonienne, abonnez-vous à notre newsletter en deux clics !