Depuis l’attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre 2023 et les intenses bombardements dans cette zone, nombreux sont ceux qui demandent un cessez-le-feu à Gaza. Le 8 décembre, le conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni pour voter un appel au "cessez-le-feu humanitaire immédiat" à Gaza, appel auquel le Royaume-Uni s’est abstenu de répondre.


L’échec de la demande de cessez-le-feu à Gaza
Les 15 membres du conseil de l’ONU se sont réunis le vendredi 8 décembre, afin de voter un cessez-le-feu immédiat dans le conflit israélo-palestinien. Peu avant le vote de cette résolution, le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres avait déclaré que "les violences perpétrées par le Hamas ne peuvent en aucun cas justifier la punition collective du peuple palestinien".
L’examen de cette résolution s’est conclu par 13 voix sur 15 favorables à un cessez-le-feu immédiat. Les Etats-Unis ont posé leur véto, et le Royaume-Uni s’est abstenu.
Ambassadrice du Royaume-Uni aux Nations Unies, Barbara Woodward avait précédemment affirmé qu’”appeler à un cessez-le-feu ignore le fait que le Hamas a commis des actes terroristes et maintient toujours des civils en otage”. Elle ajoute cependant être “gravement préoccupée” par la situation.
Lors de son élocution le 8 décembre, elle a confirmé la position du Royaume-Uni qui “continue de supporter le droit d’Israël de se défendre contre le terrorisme du Hamas afin d’obtenir la libération de plus de 100 otages toujours retenus à Gaza.”
Les critiques sont d’ores et déjà nombreuses et la responsable de la politique humanitaire d’ActionAid au Royaume-Uni, Ziad Issa, a annoncé trouver "dévastateur de voir le Royaume-Uni manquer cette occasion cruciale de voter en faveur d'un cessez-le-feu permanent et de mettre fin aux souffrances insupportables de 2,3 millions de personnes à Gaza.”
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