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Coronavirus : pourra-t-il résister à l’arrivée de l’été ?

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Matteo Fusco
Écrit par Fiona Barrile
Publié le 12 mars 2020

Chaque jour, les scientifiques étudient le COVID-19. Comment se propage-t-il, quels sont ses effets et bien entendu, comment le détruire. Et pour ce dernier point, une réponse se profile peut-être…

 

Voilà plusieurs mois que les recherches sur le coronavirus sont effectuées et, pour le moment, peu de réponses sont fournies. Néanmoins, des études sont en cours, afin de découvrir comment l’épidémie réagira face à l’arrivée des températures estivales. Pour cela, les scientifiques se penchent sur d’autres virus, dont la composition et la propagation se rapprochent de celle du COVID-19 : la grippe, le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère en Asie) et le MERS (syndrome respiratoire du Moyen-Orient).

Ces trois épidémies ont néanmoins des réactions totalement différentes. D’un côté, il est certain que la grippe s’arrête en mars ou avril, la maladie ne pouvant pas survivre aux températures chaudes. Pour le SARS, il est encore difficile de savoir si son « extinction » était due à la météo ou aux traitements et préventions qui avaient été développés. Quant au MERS, sa propagation avait débuté en Arabie Saoudite, un pays dans lequel les températures sont généralement élevées, et elle n’est pas terminée.

Quelques théories

Face à ces trois cas différents, les scientifiques ne peuvent pas faire de réelles prédictions sur le coronavirus. Néanmoins, quelques théories quant à la propagation d’une telle épidémie ont été formulées.

Tout d’abord, la transmission d’un virus est plus probable en hiver, car les individus auront plus tendance à rester enfermés chez eux. Aussi, un environnement froid et sec aide le virus à rester intact dans l’air et à voyager plus loin, car il devient aéroporté. De plus, une faible humidité, présente principalement en hiver, altérerait la fonction du mucus dans notre nez. Or, celui-ci permet de piéger et expulser les corps étrangers, comme les virus ou les bactéries. Mais, avec l’air froid et sec, le mucus, habituellement gluant, sera plutôt sec et ainsi moins efficace pour nous protéger.

À contrario, des études de 2007, ont montré que la propagation d’un virus pouvait ralentir, voir s’arrêter complètement, face à des températures élevées et beaucoup d’humidité. En effet, ce type de météo empêche les virus aéroportés de voyager aussi loin qu’ils le feraient dans un environnement sec. Les liquides sécrétés dans un éternuement ou un toussotement étant plus lourds avec l’humidité, ils ne peuvent rester dans l’air. De plus, les UV, transmis grâce à la lumière du soleil, aideraient à détruire les bactéries présentes sur les surfaces.

Pas de réponses concrètes

Malgré ces quelques théories, les scientifiques ne peuvent apporter de réelles réponses concernant la réaction du coronavirus face à l’arrivée de l’été. Ils expliquent en effet qu’il est encore trop tôt pour affirmer quoi que ce soit, et qu’ils continuent leurs études du COVID-19. Mais, même si les certitudes se font attendre sur le fait que la chaleur soit réellement une arme contre cette épidémie, cela représente tout de même une lueur d’espoir.

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