Il y a maintenant 24 ans, la Princesse Diana périssait dans un accident de voiture à Paris. Laissant derrière elle deux jeunes enfants de 12 et 15 ans, son souvenir ne s’est pourtant pas effacé depuis ce 31 août 1997. Retour sur la vie de celle dont l’influence a dépassé les frontières du Royaume de Sa Majesté.
Née le 1er juillet 1961 au sein de l’aristocratie anglaise, Diana Spencer est l’une des femmes les plus influentes de la fin du XXe siècle. À une heure où la famille royale était considérée comme distante et déconnectée, Lady Di participa par ses actions à réduire le fossé existant entre la monarchie et le public. Elle est devenue une figure emblématique mondiale de la cause humanitaire et continue d’inspirer même après sa disparition.
1979 : lorsque tout commence
Après avoir changé à maintes reprises d’établissements scolaires à travers l’Angleterre, Lady Diana, alors âgée de 18 ans, retourna à Londres à la recherche d’un emploi. Elle finit par trouver un poste d’assistante dans un jardin d’enfants nommé le Young England. Elle ne tarda pas à être repérée par la Reine pour sa douceur, sa modestie et sa discrétion, faisant d’elle une candidate idéale au titre de Princesse de Galles, malgré son statut de « roturière ». Les deux familles ayant un lien très étroit entre elles.
1981 : mariage avec le Prince Charles
L’union, bien qu’arrangée, fut présentée dans les médias comme un véritable conte de fée. Pour autant, à la veille de leur mariage les deux époux ne s’étaient rencontrés qu’une dizaine de fois. Les doutes ont laissé place à une cérémonie mémorable à la cathédrale Saint-Paul de Londres le 29 juillet 1981. Un événement d’ampleur, qui a réuni près de 35 000 invités et attiré l’œil de plus de 750 millions de téléspectateurs à travers le monde.
1982 & 1984 : la venue au monde de William et Harry
Alors que le bonheur devait être à son apogée, la Princesse de Galles semblait mal supporter les contraintes de la vie de Cour. Elle fut sujette, peu de temps après la naissance de son premier fils, à la dépression et à la boulimie.
1987 : engagements humanitaires
La princesse a aidé à briser la stigmatisation dans laquelle étaient enfermées les personnes atteintes du VIH. Elle fut photographiée, serrant la main d’un patient atteint du sida à l’hôpital de Middlesex à Londres. Ce n’est que la première initiative qui permit, plus tard, de balayer la croyance populaire selon laquelle le virus se transmettait par simple contact.
1996 : la rupture
Dans les coulisses, la relation entre le Prince et la Princesse de Galles n’était pas au beau fixe. La séparation des deux époux fut annoncée dans les médias en 1992, tandis que le divorce fut prononcé 4 années plus tard. Lady Diana perdit alors son prédicat d’altesse royale qui devint purement honorifique. Elle resta malgré tout considérée comme membre de la famille royale car mère du deuxième et troisième héritier du trône britannique à l’époque.
1997 : le dernier combat
À la suite de son divorce, Diana voyagea en Angola en tant que volontaire de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge pour rendre visite aux victimes des mines terrestres. Elle se rendit la même année en Bosnie pour sensibiliser sur l’impact de leur présence aux abords des villages. Elle eut une influence certaine sur la signature du Traité d’Ottawa, interdisant l’acquisition, le stockage et l’utilisation de mines antipersonnel le 3 décembre 1997, soit 4 mois après sa disparition.