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Adèle Lavalaye : “Partir étudier au Royaume-Uni était une évidence pour moi”

Étudiante à Sciences Po Paris, Adèle a choisi de s’envoler pour Édimbourg pour son année d’échange universitaire à l’étranger. Elle nous explique son choix de partir vivre au Royaume-Uni : “J'aime l'éclectisme et la diversité culturelle qui existent à Londres et dans des grandes villes comme Édimbourg !”

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© EL
Écrit par Yoni Binh
Publié le 29 janvier 2024, mis à jour le 30 janvier 2024

Adèle Lavalaye est étudiante de troisième année à Sciences Po Paris. Comme tous les Sciencespistes, elle doit effectuer une année d’échange universitaire à l’étranger, avant de réintégrer son école en Master. Si Sciences Po propose 480 universités dans 87 pays différents, le choix était une évidence pour Adèle : “Le Royaume-Uni est mon pays de cœur. Cela fait plusieurs années que ce pays m'intéresse, que ce soit au niveau de la culture - j'adore la musique et la littérature britanniques - mais aussi en termes de paysages.”

 

Étudier au Royaume-Uni : le guide complet

“Je suis beaucoup allée au Royaume-Uni quand j'étais plus jeune, et j'ai toujours trouvé ce pays fascinant. J'aime l'éclectisme et la diversité culturelle qui existent à Londres et dans les grandes villes comme Édimbourg !”, nous explique Adèle. C’est donc tout naturellement qu’elle a déposé sa candidature pour la prestigieuse université d’Édimbourg, qui l’a reçue. Elle y étudie la science politique et la littérature britannique.

 

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Une expérience académique enrichissante et dépaysante à l’université d’Édimbourg

Pour s’installer au Royaume-Uni plus de six mois, Adèle a dû faire une demande de visa étudiant. Alors que les démarches administratives sont un fardeau pour beaucoup de Français, cela a été une formalité pour Adèle : “Comme je m’y suis prise à temps, tout a été assez simple pour moi.”

Une fois arrivée à Édimbourg, Adèle a pu observer le fonctionnement universitaire écossais, qui lui a beaucoup plu : “Étant peu à l'aise avec les travaux de groupe et les présentations, j'apprécie vraiment la place centrale qui est donnée au travail personnel dans le système écossais. J'aime beaucoup travailler dans mon coin, dans un petit café ou dans mon lit, et l'université écossaise me comble sur ce point !”. 

 

En France, j'avais l'impression que les gens jugeaient beaucoup, alors que ce n'est pas du tout le cas ici.


Le format académique de l’université est aussi caractérisé par de nombreuses discussions entre étudiants et professeurs, jugés très “agréables” par Adèle Lavalaye. “En France, j'avais l'impression que les gens jugeaient beaucoup, alors que ce n'est pas du tout le cas ici. Les cours y sont beaucoup plus participatifs et collaboratifs”.

Le petit nombre d’élèves dans les cours semble aussi être un atout de taille : “Nous sommes seulement une dizaine d'élèves, ce qui facilite le contact entre élèves et avec le professeur”. 

 

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© Adèle Lavalaye

Les conseils d’Adèle Lavalaye pour bien s’installer au Royaume-Uni

Interrogée sur les conseils à donner aux futurs étudiants français au Royaume-Uni, Adèle répond sans hésitation : “connaître la météo !”. D’après elle, “il faut être conscient que ce ne sera pas du tout la même chose que dans les pays du Sud de l'Europe par exemple”. Si la météo écossaise ne la dérange pas, elle indique qu”il faut “être prêt à affronter le vent, la pluie, le froid…”. Par ailleurs, elle tient à souligner que “les habitudes changent aussi par rapport à la France”. Les Britanniques dînent par exemple à 18 heures. “Bien sûr, ce n'est pas une obligation en tant qu'étudiant”, précise-t-elle, “mais cela reste bon à savoir”.

Côté recommandations si vous êtes à Édimbourg, Adèle conseille à tous de visiter le National Museum of Scotland, un musée "immense et passionnant" et la National Portrait Gallery. À Glasgow, “il faut absolument se rendre à la Kelvingrove Art Gallery”. 

Le dernier incontournable d’Adèle est la Chetham’s Library de Manchester : “Pour l'anecdote, Karl Marx et Engels y ont écrit le Manifeste du parti communiste”.