« London Calling », l’album mythique du groupe The Clash fête ses 40 ans depuis décembre dernier. Pour l’occasion, une exposition a vu le jour au Museum of London.
Du rock dans un musée, ce n’est pas la première fois, mais cela reste toujours un événement. Et si l’exposition du London Museum porte sur « London Calling », cela n’est pas un hasard. Le double album du groupe star « The Clash » s’est écoulé à plus de cinq millions d’exemplaires et a influencé à une échelle plus vaste encore, que le simple monde de la musique. « C’était vraiment Londres s’adressant au monde et lui disant ‘voyez ce que nous avons à vous proposer’ » résume Robert Gordon McHarg III, le commissaire en charge de l’exposition.
Une mine de souvenirs
Même si l’espace de l’exposition n’est pas très large, il est néanmoins très riche. Plus de 150 objets liés au disque ou à l’univers du groupe sont mis en scène. La Gibson ES-295 blanche de Mick Jones, les originaux des textes écrits par Joe Strummer, des coupures de presse… Avec en point d’orgue la fameuse basse que Paul Simonon a cassée lors d’un concert à New-York, et dont le cliché est devenu la pochette de l’album.
Presque chaque centimètre de mur est synonyme d’une anecdote racontée par le groupe de punk-rock : une bagarre qui éclate pendant l’enregistrement d’un titre, la passion de leur producteur-phare, Guy Stephens, pour Arsenal et tant d’autres : l’exposition est un incontournable pour tous fans de rock, et pas seulement les nostalgiques. Comme le raconte le commissaire de l’exposition, « la chanson ‘London Calling’, qui évoque la montée des eaux de la Tamise et les risques d’inondation de la ville, est toujours autant d’actualité ! »