Le plus gros casse-tête du Brexit n’est ni le backstop ni une union douanière. Que nenni ! Il semblerait que Theresa May n’ait même pas encore ouvert la boîte de Pandore…
Pour pouvoir quitter l’UE, les députés devront accepter de payer des milliards à l’Europe et se soumettre à la suprématie européenne pendant des décennies. Beau challenge pour le Parlement !
Même si Theresa May arrive à faire ratifier son accord de retrait grâce au nouveau report obtenu, le Brexit est loin d’être assuré. Le gouvernement devra ensuite adopter une loi de transposition de l’accord de retrait.
Les députés devront donc se mettre d’accord sur la facture de départ de £ 39 milliards (susceptible de grimper davantage avec le report et la période de transition encore à définir). Ils devront également voter sur la suprématie de la législation européenne et de la Cour de Justice de l’UE pendant la période de transition (qui s’étendra bien au-delà de 2020).
Le cauchemar du Brexit pourrait bien s’éterniser au-delà d’Halloween.