Mardi 2 avril 2019, à l’issue d’un Conseil des ministres éprouvant, la Première ministre britannique a annoncé qu’elle demanderait un nouveau report du Brexit à l'Union européenne.
Malgré l’insurrection au sein de son gouvernement, Theresa May a décidé de ne pas quitter l’UE sans accord le 12 avril prochain. Appelant à l'unité nationale, elle a demandé au leader de l'opposition, Jeremy Corbyn, de travailler avec elle sur un accord transpartisan à présenter la semaine prochaine à l'Union européenne.
Les députés Brexiteers du Parti conservateur sont furieux de cette alliance. Boris Johnson, ancien secrétaire au Foreign Office, accuse le gouvernement de confier les rênes du Brexit aux socialistes. « Je n’accepterai jamais une union douanière, » a-t-il déclaré.
A Bruxelles, les dirigeants européens restent méfiants. « L'Union européenne ne peut être durablement l'otage de la résolution d'une crise politique au Royaume-Uni », a insisté Emmanuel Macron.