Après la démission du directeur de communication, Lee Cain, c’est au tour du conseiller spécial du Premier ministre, Dominic Cummings, de faire ses valises.
Carton sous le bras, le bras droit de Boris Johnson, Dominic Cummings, a quitté le 10 Downing Street vendredi soir sous les yeux stupéfaits de la presse.
Depuis ces derniers jours, Boris Johnson fait face à des tensions au sein du camp conservateur avec la démission de Lee Cain et le renvoi de Dominic Cummings. Principal architecte du Brexit, Dominic Cummings est aux côtés de Boris Johnson depuis le début. Partisan d’un Brexit dur et sans accord, Dominic Cummings avait notamment été l’auteur du célèbre slogan pro-Brexit : « Reprenons le contrôle ! ». Mais à force d’être un fin stratège, le comportement assez impulsif de Cummings l’a rendu très impopulaire au sein de son propre parti.
Le départ de ce dernier a provoqué l’effet d’une bombe dans les médias. Depuis vendredi soir, la presse ne cesse de s’interroger sur les raisons de son départ. Est-ce dû à son comportement ? S’est-il emporté contre son camp ? Boris Johnson souhaite-t-il changer de stratégie politique ? Pour l’heure, nous n’en savons pas plus.
A moins de 50 jours de la fin de la période de transition, aucun accord n’a encore été trouvé entre Bruxelles et Londres. Cette semaine est cruciale pour le Premier ministre car la dernière phase de négociation commerciale avec l’Union Européenne va commencer. Pourtant, après le renvoi de Lee Cain et Dominic Cummings, Boris Johnson va devoir gérer ces accords commerciaux sans le soutien de ceux qui constituaient parmi ses proches conseillers. Rappelons qu’en cas d’absence de nouvelle négociation, la date butoir du 31 décembre pourrait être éventuellement repoussée.
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