À 50 jours de la fin de la période de transition, toujours aucune nouvelle des négociations pour un accord post-Brexit.
Le 31 décembre approche à grands pas. En absence de nouvelle au sujet d’un accord post-Brexit, la date butoir du dimanche 15 novembre pourrait donc, encore, être repoussée. Le ministre irlandais des Affaires Étrangères, Simon Coveney, s’est exprimé en ce sens mercredi 11 novembre : “J'espère que les événements me donneront tort, mais je pense qu'il est probable que cela soit décalé à la semaine prochaine”.
Mais où en sont les négociations ? Du côté de l’Union européenne, Michel Barnier est actuellement à Londres pour arbitrer les trois domaines qui ralentissent les discussions : la gouvernance, le maintien des normes communes et la question de la pêche. Le Premier ministre britannique doit quant à lui faire face à des difficultés au sein de son propre camp. Son directeur de communication Lee Cain a démissionné hier soir et Boris Johnson a essuyé cette semaine un revers à la Chambre des Lords sur son projet de loi.
Pour ne rien perdre de l'actu londonienne, abonnez-vous à notre newsletter en deux clics !
Qu'en est-il de l'application de l’accord ?
Le timing va donc ensuite se resserrer pour appliquer ce potentiel accord avant le 31 décembre 2020. Les députés devront approuver le texte dans un temps imparti très court et les entreprises n’auront que quelques semaines pour se préparer. Certaines zones restent encore floues, notamment des questions juridiques, en matière de coopération sur la sécurité par exemple, et d’impact sur la vie quotidienne, comme par exemple le prix des denrées alimentaires.
Beaucoup, tant du côté des entreprises que des institutions, se préparent alors à un no-deal. Pourtant, Simon Coveney déclare qu’un accord est encore “faisable”, même si cela s’annonce “très difficile”. Un sommet européen est prévu pour le 19 novembre, pourquoi pas une nouvelle date butoir ? Affaire à suivre.
Pour ne rien perdre de l'actu londonienne, abonnez-vous à notre newsletter en deux clics !