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Brexit : Boris Johnson veut revenir sur ses engagements !

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Waldemar Brandt - Unsplash
Écrit par Charles Flageul
Publié le 9 septembre 2020, mis à jour le 10 septembre 2020

Alors que les négociations sur le Brexit viennent de reprendre, Londres annonce vouloir contester l’accord de divorce avec l’Union Européenne signé fin 2019. Malgré les agacements et les protestations des partenaires européens, le gouvernement britannique serait prêt à franchir la ligne rouge en refusant cet accord. De plus, Boris Johnson s’est dit prêt à assumer un « no-deal » si aucun accord n’était trouvé avant la date du 15 Octobre.

 

Le président du Parlement européen, David Sassoli, s’avoue inquiet et légèrement énervé face à la volonté du Royaume-Uni de modifier ses engagements. Il a déclaré que toute tentative du Royaume-Uni de saper l’accord aurait de graves conséquences. Ce dernier attend du Royaume-Uni qu’il respecte ses engagements signés et négociés l’année dernière et notamment sur la question des droits des citoyens d’Irlande du Nord.

En effet, le problème de la frontière irlandaise reste au cœur des tensions et des débats. Pour éviter la résurgence de tensions en Irlande du Nord, le gouvernement britannique souhaite maintenir certaines règles de l’Union Européenne dans la province britannique afin de garantir l’absence de frontières physiques. Ainsi, le gouvernement de Boris Johnson voudrait garantir l’accès sans entrave des personnes et des entreprises d’Irlande du Nord à l’ensemble du marché britannique.

Cependant, cette demande du gouvernement britannique enfreint le droit international. Ursula Von der Leyen, la Présidente de la Commission européenne, tient à avertir les Britanniques qu’ils sont tenus de respecter l’accord de retrait de l’Union Européenne en vertu du droit international. Néanmoins, le secrétaire d’État pour l’Irlande du Nord déclare que cette demande enfreint effectivement le droit international mais « d’une manière très spécifique et limitée ».

Bien que les débats s’annoncent musclés et tendus entre Bruxelles et Londres, il faudra attendre la mi-octobre pour savoir si oui ou non le Royaume-Uni quittera l’Union Européenne avec un accord.

 

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