Mauvais nouvelle pour les voyageurs vers le Royaume-Uni : il va falloir attendre encore plusieurs semaines pour que les voyageurs puissent voir leur test PCR « du jour 2 » remplacé par un test de flux latéral, moins cher.
Cette semaine, de nombreuses mesures visant la simplification des voyages ont été annoncées. A partir du 4 octobre, un test PCR ne sera plus obligatoire avant de rentrer sur le territoire britannique pour les personnes ayant reçu deux doses d’un même vaccin. Afin de faciliter la compréhension des règles de voyage, le système des listes verte, orange et rouge sera, lui, supprimé à la même date pour laisser place à deux catégories seulement : les pays à faible risque et une liste rouge recensant les pays à haut risque.
Un délai supplémentaire pour le remplacement des tests PCR du « day 2 »
La mesure qui avait fait le plus d’heureux était celle qui levait l’obligation de passer un test PCR coûteux deux jours après leur arrivée sur le sol britannique, remplacé par un test de flux latéral plus abordable.
D’importantes économies étaient en jeu, notamment pour les familles qui prévoyaient de partir à l’étranger pendant les vacances scolaires de la Toussaint.
Cependant, le Secrétaire d’État aux Transports, Grant Shapps, a annoncé que cette mesure ne serait finalement mise en place qu’ “à partir de la fin octobre”, plongeant les voyageurs dans l’incertitude quant à savoir s’ils devront passer ou non un test PCR à leur retour.
Une pénurie de tests de flux latéral
Cette décision, contrainte, a dû être prise par le ministère de la Santé face à une pénurie de tests de flux latéral rencontrée par les entreprises de tests Covid. "Nous passons d'une situation où elles fournissent un petit nombre de milliers [de tests], à probablement des millions de tests très rapidement et ont besoin de quelques semaines pour l'étendre", a déclaré Grant Shapps pour justifier ce choix.
De plus, certains changements techniques doivent encore être apportés sur le passenger locator form.
Un ministre conscient du timing urgent
A l’approche des vacances, le Secrétaire d’Etat aux transports a reconnu l'importance de mettre en œuvre cette nouvelle règle “le plus rapidement possible”, assurant que le ministère de la Santé travaillait “en étroite collaboration avec les prestataires du secteur privé” pour y parvenir.