Face à l’afflux de touristes venus exclusivement pour faire la fête, le gouvernement néerlandais a dû récemment prendre certaines mesures afin de répondre aux exigences de ses citoyens. Ces derniers se plaignaient du trop grand nombre de touristes sous l’emprise de l’alcool ou de drogues, devenus trop bruyants et excessifs. Les touristes britanniques ayant entre 18 et 35 ans semblaient être particulièrement enclins à ces comportements.


Les mesures mises en oeuvre par le gouvernement néerlandais pour décourager les touristes “nuisibles”
En pratique, les Britanniques à la recherche de certains mots-clés sur Internet tels que “drogues”, “tournées des bars” ou “locations low cost” sont désormais ciblés par des vidéos mettant en scène des hommes en état d’ébriété et incarcérés. Les mots “stay away” assimilés à ces enregistrements cherchent à dissuader les touristes souhaitant venir faire la fête. D’autres mesures de dissuasion ont été prises : interdiction de fumer du cannabis dans les rues du quartier rouge, multiplication des amendes, augmentation de la taxe de séjour prévue pour 2024 et réduction du nombre de vols à l’aéroport d’Amsterdam.
La baisse du tourisme de fête à Amsterdam grâce à la campagne “stay away”
La campagne néerlandaise semble fonctionner, puisqu’on observe désormais une baisse de 22% du tourisme britannique aux Pays-Bas, en comparaison avec les chiffres de 2019 : une victoire pour le gouvernement néerlandais.
Cette politique ne s’applique pas seulement aux Britanniques, mais à l'ensemble du tourisme de fête, ce qui justifie une baisse totale de 26% du nombre de visiteurs dans le pays.
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