Le dispositif à peine entré en vigueur (6 août 2025) « one in, one out », conclu entre le Royaume-Uni et la France, prend déjà un coup d’arrêt. Le principe était simple : pour chaque migrant qui traverse illégalement la Manche du Royaume-Uni vers la France, un autre migrant du sol français pourra être légalement accueilli au Royaume-Uni via une voie sûre et encadrée.


Le nouveau dispositif “one in, one out” conclu entre la France et le Royaume-Uni le 6 août 2025 dans le but de réguler les traversées illégales de la Manche se heurte à des difficultés. Le principe est pourtant simple: pour chaque migrant en provenance du Royaume-Uni et arrivant en France après avoir illégalement traversé la Manche, un autre migrant pourrait être accueilli légalement au Royaume-Uni, via des voies sûres.
Pourtant , une des premières personnes renvoyées dans le cadre de ce dispositif a choisi de revenir au Royaume-Uni par le biais d’un petit bateau. Ce demandeur d’asile a été envoyé vers la France dans le cadre de cet accord mais en arrivant, il fait l’objet d’un traitement inhumain. Il affirme avoir été au cœur d’un réseau de trafic d’humains et avoir été victime de menaces armées.
(En arrivant) “Ils m’ont pris comme si j’étais un moins que rien et m'ont forcé à travailler, ils ont abusé de moi, m’ont menacé avec un pistolet et m’ont dit que je serais tué si je tentais la moindre rébellion” confie-il au journal The Guardian.
Un dispositif qui met en péril les droits de l’Homme
Ainsi, les ONG dénoncent un risque de renvoi vers une situation d’insécurité et demandent que les « voies légales » promises soient réellement opérationnelles. Avec plus de 36 000 traversées de la Manche cette année, le dispositif s’annonce comme un test délicat pour le gouvernement de Keir Starmer, tiraillé entre fermeté aux frontières et questionnements humanitaires.
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