Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--
  • 0
  • 0

Les Britanniques devront bientôt payer pour entrer en Europe

Passeport britanniquePasseport britannique
Daily Geek Show
Écrit par Lili Auriat
Publié le 19 novembre 2021, mis à jour le 19 novembre 2021

Les vacances d’été risquent de coûter encore un peu plus cher aux Britanniques qui devront payer de nouveaux frais post-Brexit pour pouvoir entrer en Europe.

 

A partir de 2022, les citoyens britanniques devront, comme tous les autres non-résidents de l’UE, payer de nouveaux frais de voyage pour entrer en Europe avec la mise en place du système européen d'information et d'autorisation de voyage (ETIAS).

Cette mesure, qui retrouve son équivalent dans l’ESTA américain, était prévue par l’UE avant la décision du Brexit et permettra aux non-résidents européens de pouvoir voyager en Europe sans visa pendant 90 jours. Il sera rendu obligatoire dès 2023, excepté en Irlande, en Bulgarie, en Croatie, en Roumanie et à Chypre, qui n’appartiennent pas à l’espace Schengen. Une mauvaise nouvelle pour les Britanniques, qui apprécient particulièrement l’Espagne et le Portugal pour leurs grandes vacances.

 

Des frais qui restent raisonnable et des démarches faciles d’accès

Malgré cette mesure un peu contraignante qui fera sans doute râler nos amis british, L’ETIAS ne devrait pas représenter un gouffre de temps et d’argent pour ceux qui souhaitent retourner en Europe après que leur pays l’ait quittée.

Les frais de demande seront de 7€, et les personnes âgées de moins de 18 ans et de plus de 70 ans en seront exonérées. Les démarches, elles, se feront en ligne. Il ne faudra vous rendre au consulat qu’en cas de complications, et le document sera valable trois ans, sauf si votre passeport expire au cours de cette période. Ce système comparera les passeports de ceux qui en font la demande avec les données d'Interpol, d'Europol et du système d'information Schengen. Très peu de risques donc, que l’ETIAS soit refusé aux demandeurs, à moins que le passeport présenté soit un passeport volé ou que la personne représente un risque pour la sécurité de l’Europe. La Commission européenne a déclaré qu'au moins 95 % des demandes d’ETIAS devraient aboutir. De quoi rassurer nos meilleurs ennemis, qui ne s’en sortent pas si mal.