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Stanley Johnson, le père du Premier ministre, accusé d’attouchements sur deux femmes

Stanley JohnsonStanley Johnson
Capture d'écran Youtube
Écrit par Lili Auriat
Publié le 17 novembre 2021, mis à jour le 17 novembre 2021

Le père du Premier ministre britannique, Stanley Johnson, a été accusé d'avoir touché de manière inappropriée une ancienne ministre et une journaliste politique.

 

La député Caroline Nokes, actuellement à la tête du comité pour les femmes et l’égalité, a déclaré que Stanley Johnson lui aurait mis une fessée en 2003, alors qu'il était encore en lice pour être député de Teignbridge dans le Devon. Ces accusations ont été rapidement rejointes par celles de la journaliste politique Ailbhe Rea, qui a expliqué avoir été « pelotée » par Stanley Johnson lors d’une fête conservatrice en 2019.

 

“Je considère que c'est un devoir, un devoir absolu, de dénoncer les agressions”

Après avoir rendu publiques ses accusations sur Twitter, Ailbhe Rea en a profité pour remercier Caroline Nokes d’avoir parlé la première : « Je suis reconnaissante envers Caroline Nokes d'avoir dénoncé quelque chose qu'aucune de nous ne devrait avoir à supporter, surtout de la part du père du Premier ministre » Caroline Nokes a, elle, affiché sur les réseaux sociaux les réactions qu’avaient entrainé ses accusations, notamment des commentaires qui la qualifiaient de « sale pute conservatrice ». Des retombées qui n’ont pas découragé la jeune femme : « Je considère maintenant que c'est un devoir, un devoir absolu, de dénoncer (les agressions) partout où vous les voyez. Je suis la femme bruyante, agaçante et agressive dans la pièce parce que si je ne suis pas prête à faire ça, alors ma fille ne le sera pas non plus » a-t-elle twitté.

 

Stanley Johnson serait connu pour avoir un “tempérament violent”

Stanley Johnson, approché par les médias britanniques, a affirmé qu’il n’avait « aucun souvenir de Caroline Nokes ». Il avait déjà été accusé de violences conjugales lorsque le journaliste Tom Bower avait révélé, dans sa biographie de Boris Johnson, qu’il avait un « tempérament violent », allant jusqu’à casser le nez de sa femme.

Le porte-parole de Boris Johnson a, lui, annoncé que le Premier Ministre encourageait toute personne victime de harcèlement à le dénoncer : "Bien sûr, nous voudrions que toute personne, en toutes circonstances, qui estime avoir été victime de tout type de harcèlement, soit libre de se manifester et de le signaler aux autorités compétentes."