Photographies, lettres, vêtements, livres, peluches et effets personnels en tous genres : les nouvelles galeries regorgent de nouvelles acquisitions et prêts, qui viennent s’ajouter aux pièces déjà existantes des expositions permanentes de l’Imperial War Museum. Parmi elles : certains documents historiques rarissimes.
Personnes ordinaires, parcours hors du commun. Ces nouvelles galeries convient les visiteurs à redécouvrir la Seconde Guerre mondiale à travers les histoires personnelles et objets intimes des victimes de l’Holocaust.
Comment regarder vers le futur sans connaître notre passé ? Alors que les vétérans, témoins et survivants de la Seconde Guerre mondiale disparaissent peu à peu, il est plus important que jamais de rechercher, collecter et exposer leurs souvenirs. Pour ne pas oublier.
Un parcours qui bouleverse nos émotions
Dès l’entrée de la nouvelle ‘Holocaust Gallery’, une affiche avertie la sensibilité du visiteur : les éléments sélectionnés et exposés sont chargés en émotions. Leur contenu peut heurter. Quelques pas plus loin, un diaporama de 45 minutes diffuse des images actuelles témoignant des l’impact des camps de concentration sur le paysage en Pologne, en Allemagne, en France ou encore en République tchèque. Tandis que de nombreux visiteurs passent seulement quelques minutes devant les images avant de poursuivre leur parcours, une dame âgée semble figée, attentive au diaporama. Ce n’est pas la première fois qu’elle se rend dans les Galleries dédiées au thème, elle confie à quel point cette nouvelle exposition la touche.
La pièce suivante est entièrement dédiée à des clichés en noir et blanc de familles juives liées à la Shoah. Avec chaque image, un texte explicatif décrit les histoires personnelles, le parcours des personnes représentées, apportant des détails sur leur métier, leurs passions, leur parcours de vie. Un véritable hommage aux six millions de victimes juives ayant succombé durant cette période.
Près de 2000 pièces composent ce nouveau parcours. Parmi elles, le certificat de naissance d’Eva Clarke. Très rare en son triste genre, car Eva naquit dans un camp de concentration.
Les visiteurs sont nombreux, ne soyez donc pas en retard
Il est à peine dix heures mais une longue file d’attente se tient déjà devant les canons qui habillent le parvis de l’Impérial War Museum. Les visiteurs se déplacent en nombre pour la réouverture des deux nouvelles galeries.
Les entrées sont gratuites. Seule contrainte au vu de cette forte affluence : se tenir à l’horaire indiqué sur le billet avant d'investir le reste du musée et son exposition permanente. Direction le deuxième étage donc, pour visiter les nouvelles galeries consacrées à l’Holocaust. Le premier étage est quand à lui consacré à la Première Guerre Mondiale, le troisième aux témoignages filmés de survivants de la Shoa.
Tous les renseignements pratiques sont disponibles sur le site du musée.