Le directeur du Grand Prix de Formule 1 de Grande-Bretagne travaille pour l’accueil d’une course supplémentaire cet été. Petit point sur cette situation à contre-courant du monde actuel.
Jeux Olympiques, Euro de football, Wimbledon… les reports et annulations d’événements sportifs cet été tombent en cascade. Pourtant, le patron du GP de Grande-Bretagne en Formule 1 affirme être en capacité, et en négociations, pour tenir deux courses au mois de juillet. Ce serait historique. Soit le même week-end, celui du 19 juillet, date officielle, soit sur deux semaines consécutives.
Pourquoi ?
Liberty Media, qui possède les droits de la F1, souhaite malgré la situation actuelle aller au terme de la saison de compétition (jusqu’en novembre). Des courses supplémentaires pour rattraper le retard à l’allumage sont nécessaires pour cela.
Un dispositif aménagé
« Nous risquons d’être une distraction par rapport au message principal qui est de rester à la maison. Nous ne voulons pas faire cela ». Huis clos obligatoire. La course arrive trop rapidement pour envisager un public nombreux. Pour les spectateurs, rien ne sert donc de traverser durant une heure et demie les autoroutes M1 ou M40 en provenance de Londres pour rejoindre Silverstone ou de prendre tôt le matin un train depuis Euston jusqu’à Northampton avant de finir le trajet en bus.
De grosses économies
La déception de rater le spectacle est composée par le soulagement du porte-monnaie. En plus du transport, voire du logement, il faut acheter son billet pour accéder à la course. Sur le site officiel, un minimum de £207 est demandé pour une place mal située. C’est encore plus cher sur les sites internet recensés de ventes de tickets pour des événements. Un abonnement Sky Sports, le diffuseur officiel, à la journée coûte £9.99 et Channel 4, autre diffuseur, est gratuit.
La course n’est pas sûre d’avoir lieu
Les dirigeants du GP et de Liberty Media attendent la fin du mois d’avril, ou début mai, pour estimer si la course peut avoir lieu, en fonction de l’évolution de l’épidémie. Le choix repose sur leurs épaules puisqu’aucune demande de la part du gouvernement britannique n’a été émise à ce sujet.
Paul Guianvarc’h
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