Alors que le Royaume-Uni a recensé plus de 60 000 contaminations en une seule journée, Chris Whitty, médecin en chef de l’Angleterre, a présenté lors de la conférence de presse du mardi 5 janvier les conclusions de la dernière étude de l’ONS, le bureau national des statistiques. Cette enquête présente une estimation des cas de Covid-19 en Angleterre au sein des foyers britanniques. Ces chiffres n’incluent pas les hôpitaux ou les autres établissements institutionnels comme les maisons de soins.
Ainsi, 1 personne sur 50 aurait été atteinte par le coronavirus entre le 27 décembre 2020 et le 2 janvier 2021. Ce qui correspond à 2% de la population et plus d’un million de Britanniques infectés lors de cette semaine. Ces données représentent le plus haut pic depuis le début de la pandémie. En comparaison, à l’annonce du deuxième confinement fin octobre, l’ONS estimait que 1,2% des citoyens anglais étaient porteurs du Covid-19, soit 664 700 personnes et un Britannique sur 85.
Du côté de la capitale, les chiffres augmentent encore plus. 1 Londonien sur 30 aurait contracté le coronavirus pendant la semaine du 27 décembre au 2 janvier, ce qui représente 290 300 personnes et 3,33% de la population de la ville. La région de Londres se classe actuellement comme le territoire le plus touché par la pandémie alors que Boris Johnson a annoncé un troisième confinement jusqu'à la mi-février pour annihiler la propagation du virus.
Cette augmentation du nombre de cas est attribuée à la nouvelle souche du Covid-19 fortement présente au Royaume-Uni et beaucoup plus transmissible. Toujours selon la dernière étude de l’ONS, 1,28% de la population britannique aurait été touchée par ce nouveau variant du coronavirus tout au long de la semaine dernière. Un chiffre qui grimpe jusqu'à 2,72% à Londres. Cette mutation du Covid-19 semble bel et bien installée en Angleterre et cause une hausse générale des contaminations.
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