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CHALLENGE - A Istanbul, ils tentent d’écrire un roman en un mois 

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En 2016, plus de 384.000 personnes ont participé dans le monde.
Écrit par Lepetitjournal Istanbul
Publié le 21 novembre 2017, mis à jour le 21 novembre 2017

Un mois pour écrire un roman. C’est le défi lancé par le NaNoWrimo, un challenge international intense en écriture. Rencontre avec quelques participants à Istanbul. 

Une aventure romanesque! Chaque année, en novembre, le NaNoWrimo (contraction de National nouvel writing month ou le Mois [inter]national de l'écriture de romans, en français) propose à qui le souhaite d’empoigner son stylo pour un mois intense en écriture. L’objectif ? Rédiger un minimum de 50.000 mots, soit l’équivalent d’un petit roman, environ 175 pages en format poche. La médiathèque de l’Institut français d’Istanbul relaie cette année encore ce marathon international d’écriture.

Samedi, neuf écrivains en herbe se sont retrouvés sur le terrain des plus grands. Dans les rayons de la bibliothèque, parmi Jules Verne, Emile Zola ou Victor Hugo, les participants ont échangé autour de leur expérience. Une première pour Belkir, 31 ans : "Il y a des jours sans, des jours où je n’ai pas le temps d’écrire. Dans ce cas, j’essaie de me rattraper le jour suivant, explique-t-il. Sur mon téléphone ou sur mon cahier, chez moi avant de m’endormir ou dans un vapur pendant la journée… J’écris à chaque fois que je suis inspiré. C’est excitant de penser qu’à la fin du mois, on sera fier de ce que l’on a fait." Belkir rédige un scénario. Son rêve ? "Pouvoir le filmer un jour…" D’autres désirent publier leur premier roman. Comme Nazan, 71 ans : "J’ai été infirmière, puis professeur de turc et depuis toujours, je suis passionnée d’écriture..."

nanowrimo

Aux quatre coins du monde

NaNoWrimo dépasse les âges et les frontières. Né près de San Francisco en 1999, le projet est désormais suivi aux quatre coins du monde. L’année dernière, plus de 384.000 personnes ont participé. Veronica a découvert le challenge sur Facebook. Cette Biélorusse, installée à Istanbul depuis deux ans et demi pour ses études, a rejoint pour la première fois l’atelier, samedi dernier. "Cela fait du bien de pouvoir enfin mettre ses pensées sur papier", explique la jeune femme. 

Les participants peuvent compter sur le soutien d’Ayfer Simms, responsable du projet à la médiathèque et déléguée du projet NaNoWriMo en Turquie. Elle participe au challenge depuis six ans : "J’ai un peu plus de mal à m’y mettre cette année, mais j’ai bien tenu le pari l’année dernière!" Son roman attend désormais de trouver un éditeur…

Si l’appétit vient en mangeant, l’inspiration vient en écrivant. Et rien ne sert d’être trop gourmand… Veronica a pris connaissance du projet trop tard pour remplir le quota minimum de 50.000 mots et ainsi valider officiellement le défi. Mais qu’importe, elle reviendra au second atelier organisé le 25 novembre. Simplement pour le plaisir d’écrire. Le challenge est bienveillant. Il vise surtout à motiver les amateurs de mots à prendre la plume, et non à s’envoler vers le prochain Goncourt…

Solène Permanne (http://lepetitjournal.com/istanbul) mercredi 22 novembre 2017

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