Astro Robot, Goldorak…les jouets robots iconiques japonais à l’honneur à Versailles
Astro Boy, Goldorak, Albator ou encore Capitaine Flam sont des noms qui vous rappellent forcément des souvenirs si vous êtes né dans les années 70 ou 80. L’exposition “jouets robots : émergence d’une culture japonaise” propose de vivre un retour vers le passé, à une période où la culture japonaise commence à s’exporter à l’international, en Europe principalement. Un univers coloré et complexe qui ravira enfants et adultes nostalgiques de leur enfance. L’occasion pour lepetitjournal.com de revenir sur les héros de l’animé japonais qui ont marqué les esprits des quarantenaires et trentenaires d’aujourd’hui…
Qui est le pionnier des jouets japonais ?
Près de 300 robots issus de la collection personnelle de Baptiste Caillaud, sont exposés sur les deux étages de l’espace Richaud à Versailles. Le pays du soleil levant est célèbre aujourd’hui pour ses progrès dans la robotique et pour ses mangas/animés. Le tout premier robot à faire son apparition est Astro Boy ou Atomboy, le petit robot créé par Osamu Tezuka, le père du manga en 1952. Cette œuvre est célèbre en Europe grâce à son adaptation animée, Astro Boy diffusée sur TF1 à partir de janvier 1986.
Astro est un petit robot créé par un scientifique désespéré par la mort de son fils qui décide de créer un robot à son image; le Pinocchio japonais en quelque sorte selon Baptiste Caillaud : “ il donne la parole aux enfants et est le premier à placer ceux-ci au centre de l'histoire”. Ce qui à l’époque était encore inconnu en Occident où les personnages principaux étaient des hommes adultes (Tarzan, Batman…). L'exposition permet d’admirer un modèle de la première édition du jouet Astro Boy, monté à la main par les artistes de l’époque. Astro Boy, le petit garçon robot est le pionnier de ces jouets si impressionnants qui marqueront l’histoire.
La relation particulière de la France avec Goldorak
Si l’on vous demande de citer un robot issu de l’animation japonaise, il y a de fortes chances que vous répondiez Goldorak. Et ce n’est pas anodin. Plus de 40 ans après sa première apparition en France, c’est toujours un nom légendaire pour les enfants de cette époque. Les studios d’animations japonais ont vite compris que l’Occident était un marché à exploiter et prennent la décision de vendre leurs productions 3 fois moins chères que les productions américaines. L’arrivée en France de Goldorak est scellée.
La diffusion de Goldorak à partir de juillet 1978 sur Antenne 2 a connu un immense succès, tant au niveau de la série que des jouets et autres produits dérivés. Cette popularité a été si marquée que l’on parle de l'émergence d'une “génération Goldorak” qui, en grandissant, a contribué à l'essor du marché du manga. La France est recouverte par une vague Goldorak, un succès bien plus important qu’au Japon nous confirme Baptiste Caillaud. Autre preuve du succès de l’animé et des jouets en France : les génériques de la série interprétés par Noam Kaniel, ont dépassé les quatre millions d'exemplaires vendus à ce jour en France, obtenant ainsi plusieurs disques d'or.
Goldorak n’a pas été le seul à marquer les esprits de toute une génération. Dragon Ball, les chevaliers du zodiaque ou encore Albator ont bien tenté de percer le matin pendant le Club Dorothée. Mais le Prince Actarus, là-haut, très loin dans l’espace, entre la Terre et Vénus, restera sans doute toujours le favori.
Informations pratiques23déc.25févr.
Du 23 déc. à 12:00
Jusqu'au 25 févr. à 19:00
Adresse
78, boulevard de la Reine
Versailles
Horaires
Horaires : Pendant les vacances de Noël Du mardi au vendredi de 12h à 19h et le week-end de 10h à 19h. Fermeture à 16h les 24 et 31 décembre. Fermeture les 25 décembre et 1er janvier À partir du 10 janvier 2024 Du mercredi au vendredi de 12h à 19h et le week-end de 10h à 19h Les dernières entrées se font 45 minutes avant la dernière visite.