La Petite Ecole Hanoï a été inaugurée officiellement au mois de mars, le Petit Journal s’en était fait l’écho. Il lui restait à obtenir l’homologation A.E.F.E (Agence pour l’Enseignement du Français à l’Etranger) pour être complètement lancée. C’est désormais chose faite ! L’école peut donc tourner à plein régime et poursuivre son expansion vers le cycle primaire. C’est une excellente nouvelle pour les francophones et francophiles de la capitale qui, pour peu qu’ils veuillent faire le choix de l’excellence et du multiculturel, ont ainsi une nouvelle adresse pour leurs enfants. C’est Leila Bello qui est à la tête de l’établissement, et qui arrive aujourd’hui à la fin d’une première année particulièrement riche et prometteuse pour la suite.
LPJ : Leila, bonjour. La Petite Ecole Hanoï est donc désormais homologuée par l’A.E.F.E (Agence pour l’Enseignement du Français à l’Etranger). En quoi cela est-il une étape importante ?
Leila : C’est une étape importante, tout d’abord parce que ça démontre le sérieux, la rigueur, la qualité et l’excellence de l’éducation qu’offre La Petite Ecole Hanoï. Ça permet aussi aux élèves de pouvoir partir d’une école française comme La Petite Ecole Hanoï vers une autre école homologuée A.E.F.E comme par exemple le lycée français Alexandre Yersin de Hanoï.
Ça permet également aux familles françaises de faire une demande de bourses auprès de l’Ambassade, même si nous avons aussi des bourses internes, et de profiter, donc, des aides de l’Etat français, suivant leurs revenus.
Dernier point : les enseignants peuvent avoir des formations qui sont dispensées par l’A.E.F.E dans la zone Asie-Pacifique. Que du bénéfice !
LPJ : Qu’est-ce que tu dirais à des parents pour les convaincre de mettre leurs enfants à La Petite Ecole ?
Leila : Déjà c’est une école avec que des petits groupes pour chaque classe – à peu près une quinzaine - ce qui fait qu’on a un suivi beaucoup plus personnalisé par élève. On connaît mieux les élèves et leurs familles. Pour la partie crèche, ils sont douze, maximum treize, afin d’avoir une attention plus personnalisée pour chaque enfant, avec quand même deux assistantes maternelle dans chaque classe.
Et puis il y a aussi le curriculum… On a une éducation bilingue : on suit le programme d’éducation français, en français, et aussi on le fait en anglais, tout en ayant des cours de vietnamien. Il y a des cours de vietnamien pour les vietnamophones, et pour les non-vietnamiens, afin qu’ils puissent avoir des bases.
Il ne faut pas oublier, non plus, l’aspect « communauté ». Bien c’est une école, avec une crèche, de la maternelle et de l’élémentaire, mais c’est aussi une école ouverte sur la communauté de Hanoï. Il y a beaucoup de Français, des Vietnamiens, et aussi beaucoup de nationalités tierces. Nous avons 24 nationalités, à ce jour, donc c’est vraiment riche et diversifié dans chaque classe.
LPJ : Quel est le « public » de La Petite Ecole ? Ce sont des gens qui sont très proches géographiquement ou qui viennent de tout Hanoï ?
Leila : Quand nous avons commencé, c’était très localisé, ici à Tay Ho, avec des familles de Tay Ho. Alors pour la partie crèche, ça reste toujours très Tay Ho : ils viennent en poussette, en trottinette…
Ensuite, nous avons un système de bus qui fait que les élèves viennent des quatre coins de Hanoï. Les familles sont séduites par notre offre d’éducation, et du coup, même si c’est loin, elles font l’effort de venir et de mettre leurs enfants ici.
LPJ : Quels sont les projets pour les années à venir ? L’école primaire ?
Leila : Oui, tout à fait, c’est logiquement la prochaine étape. Les élèves, dès qu’ils rentrent à La Petite Ecole Hanoï, ils ont la classe d’éveil, la crèche en fait. Ensuite, ils intègrent le cursus maternelle : petite section, moyenne section et grande section. Et puis donc, à la rentrée, nous allons lancer une classe de CP, pour ensuite continuer avec le CE1 et le CE2 et avoir comme ça un cycle 2 complet. Il va falloir homologuer ce cycle 2, et ensuite les élèves intégreront soit le lycée français Alexandre Yersin, soit une autre école internationale parce qu’ils auront suivi le programme en anglais.
LPJ : Je crois savoir qu’il y a aussi des projets de camp d’été… Comment ça se passe, tout ça ?
Leila : Nous avons des activités périscolaires après les cours. Nous avons des élèves de toutes les écoles qui viennent soit pour la piscine, soit pour d’autres activités comme des cours de langue française, avec l’Institut français, ou des cours de cuisine, de dessin, de robotique, de football, etc…
Nous avons une grande gamme d’activités, en fait. Nous allons bientôt commencer les « ciné-films » pour les juniors, en français, et aussi nous avons des camps d’été, des camps de vacances. Le camp d’été, il est vraiment très divers et varié, et très reconnu à Hanoï. Ca va de 1 an jusqu’à 11 ans, en travaillant, pour les activités sportives, avec d’autres clubs, comme le French Football Vietnam, ou pour tout ce qui est arts et cirque, avec l’Atelier Théâtre de Hanoï. Et puis nous travaillons avec des intervenants qui sont plutôt des animateurs afin que les élèves puissent s’amuser tout en apprenant le français et en se faisant de nouveaux copains.
LPJ : Que de très beaux projets alors ! Merci et bonne continuation !
« Du sportif au scolaire, de la gestuelle aux activités de parcours, de l'improvisation aux jeux d'eau: il y a de la place pour tous ! En collaboration avec French Football Vietnam (camp sportif), ATH (camp d'improvisation) et One Space (Robotics), vos enfants seront entre les mains d'experts. Le camp est flexible avec des inscriptions d'une demi-journée ou d'une journée complète », peut-on lire sur l'évènement Facebook de l’école.