Vingt ans après son lancement, le Volontariat de Solidarité Internationale (VSI) continue de jouer un rôle clé dans la coopération entre la France et les pays du monde entier. Lors d’une visite chez France Volontaires à l’occasion du vingtième anniversaire du VSI, le ministre délégué Thani Mohamed-Soilihi a salué un dispositif qui, selon lui, « prouve par l’exemple que les peuples sont reliés et solidaires ».
Deux décennies après son lancement, le Volontariat de Solidarité Internationale (VSI) est devenu un dispositif clé de l’engagement des Français à l’international. À l’occasion de son vingtième anniversaire, le ministre délégué chargé de la Francophonie et des Partenariats internationaux, Thani Mohamed-Soilihi, s’est rendu dans les locaux de France Volontaires pour échanger avec des acteurs et bénéficiaires du programme.
Créé en 2005, le VSI permet aux citoyens français de s’engager dans des missions de solidarité à l’étranger, avec pour objectif de partager des compétences dans des domaines variés comme l’éducation, la santé ou l’environnement. Depuis vingt ans, près de 17.400 volontaires ont été déployés dans le monde, le tout en permettant de favoriser des mobilités croisées avec des volontaires étrangers envoyés en mission en France.
Le VSI, « un tremplin pour l’avenir » encore en expansion
Lors de son déplacement, le ministre a rencontré une trentaine de volontaires, dont Stéphane, premier VSI parti en mission en 2005. Il définit la richesse de son expérience comme « un tremplin pour l’avenir, qui donne parfois un véritable sens à la vie » et estime que « le VSI a véritablement été une porte d’entrée vers la solidarité internationale. »
Si le ministre a salué l’implication des volontaires et des acteurs institutionnels, il a également rappelé la volonté du gouvernement de renforcer le dispositif dans les années à venir. Ainsi, « cet anniversaire marque une étape clé pour poursuivre le développement du VSI, conformément à l’objectif fixé par le Président de la République de créer 3.000 postes de volontaires et jeunes experts d’ici 2027 », explique le ministre délégué.
Etre volontaire, un outil diplomatique précieux
Mais le VSI s’affirme aussi comme un levier stratégique du rayonnement français dans un contexte de tensions géopolitiques internationales. Pour Thani Mohamed-Soilihi, « nos outils de solidarité internationale contribuent à répondre aux défis globaux, qui dépassent nos frontières », rappelant que les échanges culturels et de compétences renforcent les liens entre sociétés civiles et soutiennent une diplomatie de proximité. Au-delà de son impact sur la coopération entre États, le Volontariat de Solidarité Internationale transforme profondément celles et ceux qui s’y engagent. « En arrivant au Kenya, je pensais apporter des choses. Finalement, c’est surtout moi qui ai appris », confie Marine, volontaire à l’Alliance Française de Nairobi, pour qui son expérience s’est révélée être « un véritable tremplin dans ma vie professionnelle ».
Même son de cloche pour Basile, engagé avec Solidarité Laïque qui insiste sur la richesse des rencontres et des échanges : « Seul le volontariat donne cette liberté. Ce projet me permet de découvrir une culture, de transmettre mes connaissances et de nouer des liens uniques avec les jeunes et les associations locales ». Le VSI ne se limite donc pas à une mission temporaire mais constitue un véritable levier d’acquisition de compétences et d’ouverture au monde dont les effets continuent de se faire sentir bien après le retour des volontaires.
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