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Pieyre-Alexandre Anglade : « J'aime profondément la 4e circonscription »

Pieyre-Alexandre Anglade, actuel député de la 4ème circonscription des Français de l'étranger et également candidat aux élections législatives 2022 de la même circonscriptionPieyre-Alexandre Anglade, actuel député de la 4ème circonscription des Français de l'étranger et également candidat aux élections législatives 2022 de la même circonscription
Écrit par Lepetitjournal.com International
Publié le 26 mai 2022, mis à jour le 27 mai 2022

Dans la perspective des prochaines élections législatives (à partir du 27 mai en ligne, 5 et 19 juin 2022 dans les urnes), lepetitjournal.com est allé à la rencontre des candidats dans chaque circonscription des Français de l’étranger. Le candidat de la majorité présidentielle pour la 4ème circonscription des Français de l'étranger Pieyre-Alexandre Anglade, actuel député de cette même circonscription, a répondu à nos questions.

 

Pourquoi avez-vous souhaité vous présenter aux prochaines élections législatives ?

Ces 5 dernières années aux côtés d'Emmanuel Macron j'ai travaillé pour rendre la France plus forte et l'Europe plus indépendante. Je veux poursuivre cette action au service des Françaises et des Français avec plus de force encore. En dépit des crises, nous avons obtenu de nombreux résultats comme la réduction du chômage à son taux le plus bas depuis 2008, la création d'un million d'emplois et fait de la France le premier pays européen en termes d'investissements étrangers. Nous avons aussi agi avec détermination pour le climat, mené la réforme de l'apprentissage qui a permis de doubler le nombre d'apprentis en France, opéré le dédoublement des classes de CP et de CE1 dans les zones d'éducation prioritaires, ou encore mis en place le reste à charge zéro pour les plus modestes.

 

Pour les Français de l'étranger, ce quinquennat a aussi permis des avancées majeures : la centralisation de la procédure d'envoi du certificat d'existence (un unique envoi par an), l'expérimentation réussie de la dématérialisation du registre d'état-civil, le relèvement du plafond du quotient familial pour l'attribution des bourses scolaires et, bien sûr, le plan de soutien inédit aux Français de l'étranger lors de la crise sanitaire avec 220 millions d'euros débloqués très rapidement. Ce plan a été très utile à l'ensemble du Benelux : il a non seulement permis de soutenir avec force les établissements scolaires français mais également toutes les Entraides et Bienfaisances françaises qui ont demandé et reçu des subventions exceptionnelles, notamment pour répondre à l'augmentation des demandes d'aides de nos compatriotes en difficulté. Ce quinquennat aura donc été un quinquennat de progrès pour toutes et tous. Nous irons encore plus loin ensemble.

 

Quel est votre rapport avec cette circonscription ?

J'aime profondément la circonscription dont je suis l'élu et ses habitants. Elle est la plus européenne de l'Assemblée nationale, le cœur battant de la construction européenne. Vous connaissez mes convictions. Je me suis engagé, dès 2016, aux côtés d'Emmanuel Macron, notamment parce que le renforcement de l'Europe était le fer de lance de son action. Et aujourd'hui, je crois que nous avons plus que jamais besoin du projet européen pour faire face aux temps difficiles, avec l'urgence écologique, le retour de la guerre sur notre continent, la pandémie. Face aux forces de repli, face à celles et ceux qui veulent défaire l'Europe en prônant la désobéissance européenne, je continuerai d'agir au sein de la majorité présidentielle, pour que la France devienne une nation plus indépendante dans une Europe plus forte. On ne change pas l'Europe en lui désobéissant, en violant notre État de droit si patiemment construit, mais en menant un travail de conviction.

 

En quoi votre parcours est-il marqué par les préoccupations des Français de l'étranger ?

Ces 15 dernières années, j'ai construit ma vie professionnelle, amicale et familiale à l'étranger. J'ai bien conscience des préoccupations de nos concitoyens établis hors de France mais je sais qu'il y a beaucoup de cas particuliers, de situations spécifiques. C'est la raison pour laquelle j'ai mené mon mandat en étant toujours à l'écoute et sur le terrain au contact de chacune et chacun. Mais ce qui compte aussi pour les Français établis à l'étranger ce ne sont pas leurs seuls intérêts particuliers, mais la façon dont la France et l'Europe avancent. Depuis l'étranger, on se rend compte de la force du modèle français, des transformations entreprises depuis 5 ans et de l'action européenne résolue du Président Macron.

 

Comment voyez-vous le mandat de député ?

Le mandat de député est un mandat de cœur, dont les pierres angulaires sont l'engagement et l'écoute au quotidien. Mon objectif, chaque jour, c'est d'être aussi présent sur le terrain qu'actif à l'Assemblée nationale. Je me dois d'être à la fois le porte-voix des aspirations et difficultés des Françaises et des Français et en même temps en train de forger le destin de la France et de l'Europe. C'est un mandat qui tire sa force du terrain pour agir à plus grande échelle, concrètement, au niveau national, voire européen.

 

Quels sont, selon vous, les défis qui attendent les Français de votre circonscription ?

Ce quinquennat aura été marqué par de nombreux défis. Je pense à la crise sanitaire, lors de laquelle je me suis mobilisé avec force auprès du Gouvernement français afin de préserver la libre circulation au sein de l'espace Schengen. Mobilisation qui a permis d'obtenir, dès les vagues suivantes, une prise en compte de la situation particulière des habitants des bassins de vie frontaliers. Je pense également à la réforme de la fiscalité des non-résidents qui prenait une direction inacceptable contre laquelle je me suis élevé, en étroite collaboration avec le groupe des non-résidents établis en Belgique et avec lequel nous avons obtenu gain de cause. Ce nouveau quinquennat marquera d'abord la poursuite du travail pour l'amélioration des démarches administratives, qui sont bien souvent trop lourdes pour les Français de l'étranger. Cela passera par la généralisation de France Consulaire (pour les démarches liées au Consulat), par la création de France Services Français de l'étranger (offrant un accès particulier à l'ensemble des services publics pour les Français de l'étranger, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24) et par la finalisation de la dématérialisation du renouvellement des titres d'identité notamment. Ces cinq années qui viennent nous permettront aussi de poursuivre les chantiers entrepris précédemment comme le Pass Culture (une offre culturelle de 300 euros pour les jeunes) et le Service National Universel (SNU) qui, après avoir été instaurés en France, seront étendus aux jeunes Français de l'étranger.

 

Ce nouveau mandat nous permettra également de renforcer le réseau d'enseignement français à l'étranger en le confortant dans ses moyens, en le modernisant dans son fonctionnement, afin d'atteindre l'objectif ambitieux de doubler ses effectifs entre 2020 et 2030, d'améliorer enfin la qualité d'enseignement tout en garantissant des frais de scolarité accessibles pour tous. Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ? Elle est organisée de la plus simple des manières. Une équipe motivée, des soutiens investis et un candidat engagé pour faire donner une majorité au Président de la République Emmanuel Macron. Je construis ma campagne à l'image de ce mandat, en étant présent sur l'ensemble du territoire, à la rencontre de tous les acteurs de notre circonscription du Benelux, avec l'ensemble de mes concitoyens, sur les marchés, lors de réunions publiques et au cours des nombreux rendez-vous tant en Belgique, qu'au Luxembourg et aux Pays-Bas. Je suis évidemment soutenu par la majorité présidentielle et toutes les personnalités qui la composent. Mais les soutiens qui m'importent le plus, ce sont ceux des Françaises et des Français que je rencontre au quotidien aux quatre coins de la circonscription et qui m'encouragent. C'est pour eux que je suis engagé.

 

Quels sont les axes de travail que vous souhaitez mener à bien si vous êtes réélu ?

La cause européenne, résolument. C'est le cœur de mon action, l'axe qui m'anime et qui est l'âme de notre circonscription. Je continuerai à la défendre avec force, car je suis convaincu qu'elle est notre meilleure chance face aux grands défis de ce monde. C'est d'ailleurs cet engagement européen que je porte depuis le début de mon engagement politique qui m'a convaincu d'agir pour répondre à l'urgence écologique. C'est à l'échelle de notre continent que nous pourrons lutter le plus efficacement contre le changement climatique, œuvrer en faveur de la préservation de la biodiversité et accélérer la transition écologique. La réponse doit être collective, pour être toujours plus ambitieuse. C'est également en ce sens que je veux faire de la lutte pour le climat le fer de lance de mon action à l'Assemblée nationale dans les cinq prochaines années. La France a tout le talent et le courage pour porter ce combat, emmener avec elle les nations européennes et s'affirmer comme la première grande puissance écologique. Enfin, je continuerai à agir pour que la vie des Françaises et des Français du Benelux soit plus sereine et simple dans tous les domaines qui les concernent et pour toutes les causes qui leur tiennent à cœur et dont ils me feront part. Ma porte restera toujours ouverte. Je serai là pour les écouter, les aider, les défendre et autant que je le pourrai, leur rendre la vie plus belle et plus facile, par des progrès du quotidien.