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Marie-Josée Mabasi (UCE) : « Donner un nouveau souffle à ma circonscription »

La candidate UCE Marie-Josée Mabasi pour la 4ème circonscription des Français de l'étrangerLa candidate UCE Marie-Josée Mabasi pour la 4ème circonscription des Français de l'étranger
Écrit par Lepetitjournal.com International
Publié le 26 mai 2022, mis à jour le 27 mai 2022

Dans la perspective des prochaines élections législatives (à partir du 27 mai en ligne, 5 et 19 juin 2022 dans les urnes), lepetitjournal.com est allé à la rencontre des candidats dans chaque circonscription des Français de l’étranger. Marie-Josée Mabasi, candidate de l'Union des Centristes et des Ecologistes (UCE) pour la 4ème circonscription des Français établis hors de France (Bénélux), a répondu à nos questions.

 

Pourquoi avez-vous souhaité vous présenter aux prochaines Élections législatives ?

Activiste pour la défense de l’environnement et de la coopération pacifique entre les Peuples, c’est mon combat qui a guidé ma vie professionnelle et mes engagements. Je me suis engagée depuis de nombreuses années en tant que responsable associative pour la défense des droits humains et la lutte contre les discriminations. De nationalité franco-congolaise, je suis la candidate officielle de l’Union centristes et écologistes (UCE), je souhaite travailler au sein de la majorité présidentielle en soutien du Président Emmanuel Macron. Je souhaite donner un nouveau souffle à ma circonscription, redynamiser le débat démocratique et valoriser le projet de notre famille politique. Mes expériences personnelles et professionnelles passées m'ont apportés un sens rigoureux du travail bien fait. Une bonne capacité d'analyse, de la disponibilité et un entier dévouement me semblent être des qualités essentielles pour ce noble poste.

 

Quel est votre rapport avec cette circonscription ?

J’ai vécu et étudié en Belgique. J’ai effectué plusieurs voyages familiaux au Pays - Bas et Luxembourg. C’est un honneur pour moi de représenter les français de l’étrangers dans la circonscription FED 04 « Benelux ». Mes liens avec ses pays sont forts et m’ont donné l’ambition de promouvoir et proposer des projets sur l’écologie. j'ai habité et étudié à l’institut secondaire à Durbuy « Athénée Royal Marche-Bomal. Ma suppléante a vécu en Belgique et au Pays-Bas. En quoi votre parcours est-il marqué par les préoccupations des Français de l'étranger ? Les Français de l’étranger attendent de leur Député, une très grande disponibilité. C’est notamment le cas pour les étudiants qui se sentent discriminés sur le plan professionnel et social. Beaucoup de famille souffrent de ne pas pouvoir avoir de carte de résidence. On donne souvent la carte de résidence aux enfants mais pas à leurs familles, je comprends leur désarroi.

 

Comment voyez-vous le mandat de député ?

Je suis loyale, à l’écoute et libre des contingences partisanes. Cette liberté et cette indépendance, je la revendique pour mieux défendre les français du Benelux. J’aiderai à faire avancer toutes les bonnes idées avec courage et lucidité. J’aurais à cœur de protéger notre environnement et de mettre en œuvre la planification écologique en doublant les objectifs climatiques conformément aux engagements du Président de la République.

 

Quels sont, selon vous, les défis qui attendent les Français de votre circonscription ?

Les Français du Bénélux aimeraient que les députés s’occupent plus d’eux et des problèmes liés à l’Europe car ils ne se sentent pas à l’écoute car loin de la France. La vie d’expatrié n’est pas un long fleuve tranquille. Députée, je serais à l’écoute des préoccupations d’intégration, de recherche d’emploi mais également du retour en France. La problématique de l’acculturation n’est pas la même en Belgique (pays francophone) ou en Hollande. Les défis ne sont pas les mêmes. Souvent, le stress et le mal du pays sont des sujets tabous pour les Français du Benelux. C’est sur ce point qu’il faut agir impérativement. La réussite de l’intégration des Français de l’étranger sera ma préoccupation majeure . Je travaillerai à leur côté pour défendre nos droits d’expatriés. Je soutiendrai un système de protection sociale santé adaptée à vos besoins ainsi qu’une coopération économique la plus éco-responsable possible. Je soutiendrai le projet européen d’Emmanuel Macron en y apportant ma contribution humaniste et sociale.

 

Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ?

Mon parti, L’UCE et ses partenaires ont tout mis en place pour que chaque candidat puisse tous se présenter au mieux dans leur circonscription. J’organise ma campagne autour de consultations auprès de Français de l’étranger et de diverses associations afin de disposer de tous les retours nécessaires. Les candidats « Les écologistes avec la majorité présidentielle » sont solidaires dans leur démarche de proposer une voix singulière au sein de la majorité présidentielle, plus libre et au plus près des attentes du terrain. Nos propositions sont donc davantage axés sur les Français de l’étranger et non uniquement sur les problématiques de métropole par exemple.

 

Quels sont les axes de travail que vous souhaitez mener à bien si vous êtes élue ?

Mon but, c’est de me concentrer sur les problèmes liés aux français de l’étranger avant de m’occuper des problèmes liés à l’Europe. Je souhaite m’occuper en priorité les problèmes de notre diaspora : Les problématiques d’intégration, de recherche d’emploi, la barrière linguistique seront mes priorités. L’Europe comme thématique viendra par la suite. Mes axes de travail sont :

- Permettre la création d’emplois, développer l’apprentissage et la formation tout au long de la vie active.

- Défendre nos valeurs européennes et renforcer l’Union Européenne dans un contexte de guerre en Ukraine et de tensions sur les énergies. - Défendre notre autonomie stratégique et de défense afin de renforcer nos capacité face aux tensions et conflits dans le monde.

- Défendre notre souveraineté alimentaire, numérique mais aussi une éducation de qualité accessible pour nos enfants expatriés.

- Simplifier les démarches administratives et la une protection sociale des français du Bénélux.

-Être disponible, à l’écoute, répondre aux questions , réclamations des expatriés et renforcer le réseau de sécurité des Français de l’étrangers.

 

Quel regard portez-vous sur le bilan de l’actuel député de la 4ème des Français de l’étranger ?

Je souhaiterais davantage m’investir sur les problématiques des Français de l’étranger, en particulier, en termes de coût de l’éducation française à l’étranger. Pieyre-Alexandre Anglade était très investi sur des problématiques européennes et s’est d’ailleurs beaucoup appuyé sur le travail des Euro-députés. Or, certes les Français du Benelux sont effectivement au cœur des institutions européennes mais il n’en demeure pas moins qu’ils restent des expatriés français avec des besoins politiques spécifiques en matière de retraite, de fiscalité et de prise en compte de leur situation réelle. Je souhaite donc être véritablement une députée des Français de l’étranger s’intéressant à leurs problématiques spécifiques.