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Législatives 2024 - Balthazar Roger (LR) : "Je veux être un député de proximité."

Dans la perspective des prochaines élections législatives, les 30 juin et 7 juillet 2024, lepetitjournal.com est allé à la rencontre des candidats. Balthazar Roger, candidat du parti Les Républicains pour la 3ème circonscription (Royaume-Uni, Irlande, Norvège, Suède, Finlande, Danemark, Islande, Lettonie, Lituanie, Estonie), a répondu à nos questions.

Balthazar RogerBalthazar Roger
Écrit par Léa Degay
Publié le 21 juin 2024, mis à jour le 25 juin 2024

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?  

Je vis à Londres depuis 9 ans. Je suis chef de projet (ingénieur) dans l'industrie. Je co-gère (avec ma sœur) également de l'entreprise familiale en Champagne. Au cours de ma vie professionnelle, j'ai habité plusieurs années en Chine et en Belgique.

 

Pourquoi souhaitez-vous vous présenter aux prochaines élections législatives ? 

Beaucoup de français émigrent simplement pour trouver de meilleures conditions économiques. En portant la voie des républicains à l'Assemblée Nationale j'aimerais transposer ce qui marche (notamment au niveau économique et entrepreneurial) en Europe du Nord en France. J'aimerais également renforcer la présence des Français de l'étranger dans les instances nationales.

 

Quel est votre rapport avec cette circonscription ? 

Je vis à Londres depuis quelques années et, par mon travail, j'ai beaucoup voyagé en Irlande et en Scandinavie. Je fais partie d'une troupe de théâtre amateur. Nous faisons des représentations en français à Londres, ce qui me permet d'échanger régulièrement avec les membres de la communauté française de tous horizons. 

 

En quoi votre parcours est-il marqué par les préoccupations des Français·es de l'étranger ?

J'ai fait la fin de mes études au Royaume-Uni et j'ai passé le principal de ma vie professionnelle à l'étranger (Belgique, Royaume-Uni, Chine). J'ai été confronté à la plupart des aspects pratiques de la vie à l'étranger (démarches consulaires, santé, cotisations pour les retraites, retour en France), et j'en comprends les problématiques. J'ai régulièrement l'occasion d'échanger avec des Français de la circonscription sur leurs attentes et leurs préoccupations. 

 

Comment voyez-vous le mandat de député ? 

Je veux être un député de proximité, à l'écoute et disponible pour tous les Français de la circonscription. La force de LR passe par la proximité qui permet aux Français de trouver leur place, de s'épanouir, et de prendre des initiatives.

 

Quels sont, selon vous, les défis qui attendent les Français·es de votre circonscription ? 

En juillet vont se tenir des élections au Royaume-Uni. Le Labour, qui a de fortes chances d'être majoritaire, a promis d'augmenter les impôts. Avec les élections législatives anticipées en France, il est probable qu'il n'y ait pas de majorité claire a l'Assemblée Nationale. Les Français du Royaume-Uni risquent de trouver des conditions économiques difficiles des deux côtés de la manche dans les années à venir. Il y a également les défis du quotidien auxquels doivent faire face les Français de l'étranger (notamment les frais de scolarité). 

 

Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ? 

C'est une campagne extrêmement courte : 2 semaines ! La campagne se fera essentiellement électroniquement. Mon suppléant (Benjamin Raffin) et moi travaillons avec l'équipe LR des Français établis hors de France, notamment pour les démarches administratives.

Nous sommes soutenus par Ronan Le Gleut, Michel Barnier, François-Xavier Bellamy, Annie Genevard, Daniel Fasquelle, Christian Jacob, Gérard Larcher, Olivier Marleix, Valérie Pécresse, Bruno Retailleau, Michèle Tarabot, Laurent Wauquiez. 

 

Quels sont les axes de travail que vous souhaitez mener à bien si vous êtes élu ?

J'aimerais développer les outils de participation et renforcer la présence des Français établis hors de France dans les instances nationales. Etant moi-même, agriculteur, je veux simplifier la vie de nos agriculteurs, tout en soutenant une agriculture d'innovation respectant l'environnement. Il est impensable d'avoir une agriculture française et d'importer une grande partie de nos produits. Pour l'emploi mais aussi l'environnement, il est indispensable de rapatrier sur le sol français des entreprises, ce qui nous permettra une meilleure autonomie et une empreinte carbone réduite. 

 

 

 

 

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