Lepetitjournal.com a reçu un communiqué de presse du groupe Indépendants-Démocrates et Progressistes (IDP) de l'Assemblée des Français de l'étranger :
Le groupe Indépendants-Démocrates et Progressistes (IDP) de l’Assemblée des Français de l’Etranger demande un réexamen des dossiers de soutien au tissu associatif des Français à l’étranger (STAFE) suivi d’une réforme des critères pour un retour à l’esprit initial du dispositif.
Le vendredi 11 mars s’est tenue la réunion de la commission consultative du dispositif d’aide aux associations. Cette commission a passé en revue 242 dossiers préalablement étudiés et sélectionnés par les conseillers des Français de l’étranger (Cfde). Nos élues, membres de cette commission, ont défendu ces dossiers cinq heures durant.
Au terme de cette réunion, seuls 94 dossiers sur les 242 initialement retenus par les conseillers des Français de l’étranger ont été acceptés et 38 ont été revus à la baisse. Seulement 795 000 euros de fonds ont été alloués, soit moins de 40% des deux millions budgétés par l'État. Au total, 110 dossiers ont été rejetés équivalant à 1,1 million d’euros.
Aujourd’hui, l’interprétation des critères définis par la commission fait qu'ils ne correspondent plus à l’esprit du STAFE. Ces critères ne pouvaient être anticipés ni par les élus, ni par les associations.
Je suis intervenu aujourd'hui devant Jean Baptiste Lemoyne au sein de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) pour porter trois messages au nom du groupe « Indépendants, démocrates et progressistes ». THREAD ⤵ pic.twitter.com/Yvd8uZLzNq
— Thierry Masson✏️ (@thierryEU) March 14, 2022
Cette situation n'est pas acceptable.
Selon notre propre analyse, au moins 600.000 euros de fonds supplémentaires auraient dû être alloués. Nous demandons un réexamen des dossiers de STAFE passés lors de cette commission et une réforme des critères pour revenir à l’esprit initial du dispositif.
« Le STAFE avait vocation à remplacer la réserve parlementaire qui était opaque et donnait lieu à des conflits d’intérêts. L’administration a interprété de façon bien trop restrictive les critères initiaux qui lui donnaient beaucoup plus de largesse. Il faut redonner le pouvoir de décision aux élus locaux qui ont l’expertise du terrain. » explique Élise LÉGER, conseillère AFE élue en Australie.
« Je siège dans cette commission depuis sa création. La première année le budget a été alloué dans sa quasi-totalité. Je constate que les critères ont évolué de façon restrictive et que les élus locaux ne soient pas respectés dans leur appréciation. Une enveloppe de 2 millions d’euros existe. Elle doit pouvoir bénéficier aux projets présentés par les associations des Français de l’étranger. » ajoute Marie-Chrisitine Hartiçalde conseillère AFE établie au Chili.