Chen Yang, une data architect au sein d'une entreprise internationale

Parlez-nous de vos études universitaires

Je viens de Chine, c’est là où j’ai obtenu mon BAC en Management and Information Systems à Harbin Institute of Technology, une excellente école d’ingénieur. Ensuite, je me suis installée en France pour intégrer le MSc Conseil en entreprise et transformation numérique au campus Sophia Antipolis de SKEMA Business School. C’est un parcours équivalent à celui que j’ai suivi en Chine.

Après avoir obtenu mon diplôme à SKEMA, je voulais continuer d’approfondir mes connaissances dans la science des données. J’ai donc fait un autre Master dans ce domaine dans une école d’ingénieur en Bretagne.

 

C’était la meilleure façon d’apprendre, parce que j’ai pu interagir, à plusieurs occasions, avec les professeurs et mes camarades.

 

Pourquoi avoir choisi SKEMA ?

À l’époque, SKEMA était l’une des rares écoles françaises à proposer une formation spécialisée dans le conseil en entreprise et la transformation numérique. L’école s’est montrée très performante dans ce domaine et semblait avoir un grand intérêt dans l’avenir. C’était la raison principale de ma décision. La seconde raison, c’est que les cours étaient assurés dans une classe de 30 ou 40 étudiants maximum. Certains cours se déroulaient aussi en demi groupes : un le matin et un autre l’après-midi. SKEMA proposait également de nombreux projets professionnels avec de vraies entreprises, ce qui était rare. C’était la meilleure façon d’apprendre, parce que j’ai pu interagir, à plusieurs occasions, avec les professeurs et mes camarades.

 

Ce que j’ai aimé par-dessus tout était la qualité de l’enseignement

 

Quels étaient les principaux faits marquants de vos années à SKEMA ? 

Ce que j’ai aimé par-dessus tout était la qualité de l’enseignement. Je me souviens très bien du professeur de financement d’entreprises. Il était expert dans ce domaine. Il notait toute la terminologie au tableau et grâce à cela, je pouvais prendre des notes et suivre le cours plus facilement. Le cours était très organisé et le professeur prenait toujours le temps de répondre à nos questions. Dans l’ensemble, les professeurs étaient très rigoureux et compétents. Ils accordaient du temps aux étudiants. C’est ce qui m’a le plus marqué.

 

Le fait de réaliser des stages dans différents pays européens m’a permis de trouver un travail plus facilement

 

Parlez-nous de votre parcours professionnel depuis la fin de vos études

À la fin de mes études, je ne savais pas si je voulais travailler en France ou en Chine parce que nous étions encore en confinement, au moment de l’épidémie de COVID-19. Durant cette période, c’était presque impossible de rentrer en Chine pour y trouver un travail. J’ai donc commencé à chercher des stages en Europe. J’ai trouvé mon premier stage en tant qu’analyste marketing au Royaume-Uni dans une start-up spécialisée dans le soin des animaux. J’ai dû commencer mon stage à distance à cause du COVID. Je suis ensuite devenue stagiaire en tant que consultante IT dans une entreprise de soins en Belgique. À la suite de cela, j’ai obtenu un stage dans le domaine de l’automatisation des processus chez Honor à Paris, puis un second stage en tant que gestionnaire de données pour une entreprise au Luxembourg.

Le fait de réaliser des stages dans différents pays européens m’a permis de trouver un travail plus facilement. Grâce à ces stages, je distingue mieux ce que j’aime de ce que je n’aime pas. J’ai aussi beaucoup appris sur le milieu professionnel en Europe.

 

Depuis janvier, je suis Data Architect chez Coca-Cola Euopacific Partners à Paris

 

Parlez-nous de votre travail actuel. À quoi ressemble votre quotidien au travail ?

Depuis janvier, je suis Data Architect chez Coca-Cola Euopacific Partners à Paris. Mon travail consiste principalement à gérer les projets SAP S/4HANA MDM et des tâches telles que la migration des données, la gestion du transfert, l’assurance qualité, et porter assistance au Scrum Master.

 

Au quotidien, je travaille sur l’aspect matériel de la migration des données, j’assure le bon déroulement du processus en coordonnant et en résolvant tous les problèmes rencontrés. Je participe également au contrôle de la qualité des données.

J’aimerais rester dans cette entreprise pendant longtemps, grandir dans ce domaine, apprendre plus sur l’architecture et la gouvernance des données, ainsi que la gestion du système d’information. 

 

Quels étaient les principaux avantages d’étudier et de travailler à l’étranger ? 

 Étudier et travailler dans différents pays et environnements européens (Luxembourg, Belgique, France…) m’ont permis de mieux comprendre les différentes cultures de management et de travail. Cela m’a aussi permis d’améliorer mes compétences en matière de communication.

 

Être arrogant ne vous apportera rien, surtout au début de votre carrière.

 

Avez-vous des conseils professionnels à donner aux étudiants de SKEMA ? 

Avant toute chose, l’important est d’être humble. Pour moi, ceux qui réussissent le mieux sont les plus humbles. Être arrogant ne vous apportera rien, surtout au début de votre carrière.

Je pense aussi que lorsqu’on veut quelque chose, on doit se lancer et tout donner pour y parvenir sans trop y songer. Ne pensez pas toujours aux raccourcis ou au coût des opportunités. Dans tout ce qu’on fait, le risque est que les choses ne se passent pas comme on veut, mais, ce qui importe, c’est de toujours essayer.