Dans le précédent épisode, notre expatriée Elsa vous a fait découvrir l’importance d’investir dans une bonne assurance santé et comment fonctionne le partage de risque. Découvrez maintenant comment Elsa a choisi l’assurance santé adaptée à ses besoins et à son budget.
Par où commencer ?
Avant de s’installer en Chine, Elsa ne savait pas comment s’y prendre pour trouver une assurance santé. Son premier réflexe a donc été de se renseigner sur les sites internet des différents assureurs.
Mais d’autres possibilités existent :
- S’informer auprès du service ressources humaines de son entreprise ; une couverture est peut-être déjà incluse dans le contrat de travail ou des informations sont peut-être mises à disposition des employés expatriés.
- Passer par un courtier spécialisé en assurances pour expatriés. Ce dernier pourra l’aider à étudier différentes couvertures santé adaptées à ses besoins et à son budget.
Une assurance santé, oui, mais à quel prix ?
Trouver une couverture adaptée à ses besoins c’est essentiel mais… compliqué. Durant sa recherche, Elsa s’est retrouvée face à une multitude d’offres… mais quelle est la couverture idéale ? Quelle est la plus adaptée à son pays d’expatriation ?
Un peu de « Homework » pour Elsa…
1. Pour être sûre de choisir une solution adaptée à ses besoins, un ami d’Elsa lui a conseillé une astuce : analyser ses habitudes en matière de santé (visites médicales, médicaments, analyses, etc.) et anticiper ses besoins futurs en tant qu’expatriée (par exemple une couverture rapatriement). Cela lui a pris un peu de temps mais cela lui a permis d’identifier les garanties à souscrire dans sa situation.
2. Ensuite, continuant de suivre les conseils avisés de son ami, Elsa a étudié le système de santé, la qualité des soins et les coûts dans son pays d’expatriation en faisant quelques recherches sur internet mais surtout en discutant avec un conseiller spécialisé. Cette étape lui a permis d’évaluer le niveau de couverture minimum nécessaire dans un pays comme la Chine. En effet, le coût de la santé y est souvent plus élevé qu’en France. Les plafonds de remboursements doivent donc être suffisamment importants pour lui éviter une mauvaise surprise : celle de se retrouver avec des restes à charge élevés.
De bons conseils et quelques heures ont permis à Elsa de définir son budget minimum pour une couverture de qualité et adaptée à sa situation particulière.
Pour quel niveau de couverture ?
Maintenant que son budget est établi et les garanties minimales requises sont identifiées, Elsa peut faire son choix parmi les formules disponibles sur le marché.
Exemple de niveaux de couverture (à titre indicatif) :
• Niveau 1 (hospitalisation)
Idéal pour ceux qui résident dans un pays où le coût de la santé est bas (Vietnam, Maroc, par ex.), ceux qui bénéficient déjà d’une couverture locale ou ceux qui ont un budget très limité.
• Niveau 2 (hospitalisation et médecine courante)
Parfait pour ceux qui résident dans un pays où le coût de la santé est modéré (ex : Dubaï, Nouvelle Zélande ou Grèce) ou pour ceux qui n’ont pas de besoins spécifiques comme la maternité ou le dentaire. C’est une formule de « bon compromis ».
• Niveau 3
A considérer pour ceux qui résident dans un pays où le coût de la santé est élevé (ex : Singapour, Australie, Canada, UK) pour éviter de trop importants restes à charge mais aussi pour ceux qui, en santé, ont des besoins particuliers : un couple avec un projet d’enfant, une personne avec des problèmes de vue ou souffrant d’une pathologie chronique.
• Niveau 4
C’est la version premium du Niveau 3 pour ceux résidant dans un pays où la santé coûte cher (ex : Brésil, Hong Kong) ou ceux qui veulent que le sujet santé rime avec « peace of mind ».
Avec quelle zone de couverture ?
Elsa ne le savait pas mais choisir une assurance santé à l’international, c’est aussi choisir une zone de couverture. 3 possibilités :
- Seulement dans son pays d’expatriation
- Dans son pays d’expatriation et en France - s’assurer, avant de signer son contrat d’assurance, des termes et conditions applicables : le nombre de jours couverts en France et bien vérifier si le niveau de couverture est soumis à des limitations.
- Worldwide – le prix est un peu plus élevé mais ce type de couverture est bien adapté en cas de séjour dans d’autres pays que celui de l’expatriation. Ainsi, cette option est parfaite pour Elsa qui voyage beaucoup, que ce soit pour voir sa famille en France ou bien pour des vacances dans des pays divers et variés.
Comment modérer le coût de l’assurance ?
L’assurance santé peut vite représenter un budget conséquent. Il existe pourtant des astuces pour modérer son coût comme la participation aux frais de santé par l’assuré en échange d’une réduction de sa cotisation. Explications :
- La franchise (« deductible » en anglais)
Il s’agit d’un montant fixe annuel que l’assuré va devoir assumer avant de pouvoir commencer à être remboursé pour ses frais de santé. Cette franchise permet, en retour, de baisser le coût de sa prime d’assurance. Elle est souvent associée aux couvertures ne couvrant que les hospitalisations (niveau 1 dans notre tableau si vous avez suivi ?). En effet, le risque d’avoir une hospitalisation est en général assez bas, certains préfèrent donc prendre une franchise pour réduire le montant de leur cotisation, et payer une partie de la facture si jamais ils venaient à être hospitalisé.
- Le copaiement (« copayment »)
Il s’agit d’un % défini à l’avance (en général 10 ou 20%) de la facture que l’assuré va prendre à sa charge. Cette option s’applique en général sur les frais de médecine courante (médecins, pharmacie) et sur les frais dentaires. Elle s’applique rarement sur les hospitalisations car ce type de soins peut coûter très cher et en régler un pourcentage peut, in fine, représenter des sommes très importantes notamment en cas de chirurgie lourde ou de maladie grave.
- La modulation des garanties
Il est également parfois possible de retirer des garanties, comme par exemple la maternité ou le dentaire. Ces garanties représentent un coût qui peut alors être déduit de la cotisation si ce type de couverture n’est pas nécessaire.
En résumé :
La couverture santé idéale est celle qui permet de contrôler ses coûts tout en garantissant une couverture adaptée à ses besoins.
Comme Elsa est jeune, en bonne santé et sans besoins particuliers, elle a pris une formule « de base » qui la couvre en cas d’hospitalisation ainsi que pour les soins en médecine générale. Mais elle sait que si demain ses besoins évoluent, son assurance lui permettra de changer de niveau et d’ajuster sa couverture. Et ça c’est rassurant quand on vit hors de son pays d’origine.
Découvrez la suite des aventures d’Elsa dans le prochain épisode…
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