Le ministère de la justice a averti hier, par la voix de son porte parole M Chin Malin, que tout militant ou partisan du CNRP dissous qui participera à l'aide au retour de Sam Rainsy sera considéré comme une tentative de renversement du gouvernement et fera l'objet d'une action en justice.
Sam Rainsy, qui vit en exil à Paris, a récemment annoncé à nouveau qu'il reviendrait bientôt au Cambodge pour éliminer ce qu'il a appelé un régime traître.
Ce n’est pas la premiere fois que Sam Rainsy actuellement en exil en France annonce un retour. Il l’avait déjà fait l’année dernière. 70 anciens militants du CNRP avaient été alors arrêtés pour ce que le gouvernement avait appelé une tentative de coup d’État.
Ils ont ensuite été libérés sous caution.
Sam Rainsy ainsi que huit autres anciens cadres du CNPR sont convoqués le 11 novembre au tribunal de Phnom Penh. Il a fait savoir qu’il retournerait au pays et assisterait à l'audience si le gouvernement ne l’ arrête pas. S’il est reconnu coupable, il risque une peine de 15 à 30 ans de prison pour violation de l'article 451 du code pénal.