7 artistes contemporains du Cambodge, dont le travail reflète leur représentation du sacré présentent les oeuvres à la 2ème édition du Festival des Arts Sacrés à Compiègne jusqu’au 12 décembre.
L’art, vecteur de cultures et d’idées est un lien essentiel. Il permet d’aller à la rencontre des univers symboliques, esthétiques et expressifs de chacun, quelles que soient son appartenance, sa langue ou origines. Voilà le sens de cette initiative qui va proposer pendant 8 jours à Compiègne des concerts, expositions, ateliers, animations et tables rondes.
La Fondation Anicca créée par Marina Pok, est invitée à cette 2ème édition du Festival des Arts Sacrés qui se tient du 7 au 12 décembre.
Elle y présente 7 artistes contemporains du Cambodge, dont le travail reflète leur représentation du sacré.
Din Tean Borin, né en 1979, nous transporte dans les hautes sphères avec ses Apsaras , les danseuses célestes.
KHCHAO Touch, née en 1982, artiste de Phare Ponleu Selapak de Battambang , représentent ses lotus, la fleur sacrée , c’est le symbole lié à la méditation et à l’éveil.
LA Mo, né en 1977 , dans sa série de photos “Rituels” nous emmène dans le monde spirituel des Temples d’Angkor. LA Mo dont l’ exposition “ In Focus” se tient en ce moment au Sofitel à Phnom Penh jusqu’au 30 janvier 2022. Il représente le Cambodge au Festival.
LENG Kimsreang, née en 1997, à travers ses collages, re-crée un Bouddha énergétique et serein.
PICH Rattanak, né en 1993, est un illustrateur digital. Il a créé autour d’éléments géométriques, des représentations des divinités du Ramayana.
ROEUN Sokhom, né en 1987, artiste d Phare Ponleu Selapak, de Battambang, s’est inspiré des symboles religieux qui servent de tatouages de protection.
SAO Sreymao, née en 1986, artiste de Phare Ponleu Selapak, illustratrice, nous livre sa vision du sacré dans le contexte du développement vertigineux du Cambodge.
Le Festival de l‘ Art Sacré sera béni par les chants tibétains du Lama Samten Yeshe Rinpoche.
338 artistes de 10 pays y seront représentés.