Fusillades mortelles au Vietnam : Hun sen renforce la sécurité aux frontières.

Hun Sen qualifie ces attaques d'« attaques terroristes » et exprime sa préoccupation quant à la possibilité que les suspects se soient réfugiés au Cambodge.

Ces attaques ont entraîné la mort de responsables communaux et de policiers. le Premier ministre a ordonné aux forces armées cambodgiennes des provinces de Mondulkiri, Ratanakiri et Kratie de coopérer étroitement avec le Vietnam afin d'empêcher les fugitifs de traverser illégalement la frontière.

Il a qualifié les membres de la bande armée de terroristes et a affirmé que ceux qui se réfugient au Cambodge seront arrêtés et renvoyés au Viêt Nam s'ils sont découverts. Il met également en garde toute organisation internationale au Cambodge qui offrirait refuge à ces fugitifs.

Les hauts plateaux du centre du Vietnam une région sensible

Les autorités vietnamiennes ont déjà arrêté 46 personnes en relation avec ces fusillades, et la police poursuit ses recherches pour identifier d'autres suspects. Les hauts plateaux du centre du Vietnam sont considérés comme une zone sensible en raison de la présence de nombreuses minorités ethniques et des contestations sur des questions telles que les droits fonciers.

Des communautés de la région, notamment les Montagnards, ont fui vers le Cambodge ces dernières années pour échapper à la discrimination et ont demandé l'asile auprès de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés à Phnom Penh. Hun Sen à demandé à l'agence onusienne et aux organisations internationales de rester vigilantes concernant d'éventuels suspects, soulignant la coopération entre le Cambodge et le Vietnam depuis l'attaque.

 Hun Sen a dit qu'il s'agissait d'une situation grave contre laquelle le Cambodge doit absolument agir fermement, soulignant qu'il ne s'agit pas d'un cas d'asile politique, mais d'un acte de terrorisme.