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Le diabète et l'hypertension responsables de nombreux décès au Cambodge

Le ministre de la santé, Chheang Ra, s'est exprimé sur la question de « la situation des soins de santé, les défis et les opportunités au Cambodge » le 11 septembre lors d'un forum de presse à l'hôpital Calmette.

Le ministre de la santé Chheang RaLe ministre de la santé Chheang Ra
Le ministre de la santé Chheang Ra s'est exprimé à l'hôpital Calmette lors d'un forum de presse. Photo : Chhorn Sophat/Cambodianess
Écrit par Lepetitjournal Cambodge
Publié le 17 septembre 2024, mis à jour le 25 décembre 2024

Les maladies non transmissibles (MNT) sont des maladies chroniques entraînent une incapacité et une perte de capacité de travail, ce qui peut plonger les patients dans la pauvreté en raison des traitements à long terme et des coûts élevés des soins de santé. 

Le diabète et l’hypertension sont les deux plus meurtrières au Cambodge. Les maladies cardiovasculaires, les maladies respiratoires chroniques et les cancers du col de l'utérus, du sein, du foie, des poumons et du cerveau causent aussi de nombreux décès.  

« Cette déclaration n'a pas pour but d'inquiéter les gens, mais de les avertir qu'ils doivent être plus attentifs à leur santé », a déclaré Chheang Ra. Il a ajouté que les MNT sont un problème majeur dans le secteur des soins de santé, responsables de plus de la moitié des décès causés par les maladies dans le pays 64 % en 2018.

Un Cambodgien sur quatre (23%) meurt prématurément, avant l'âge de 70 ans, de l'une des quatre principales MNT, selon un rapport de l'Organisation mondiale de la santé de 2019.  

Le ministre a exhorté le public à être plus prudent et à protéger sa santé dès le plus jeune âge, ainsi qu'à consulter ou à se faire soigner dès qu'il tombe malade, avant que son état ne s'aggrave. L'aggravation de l'état de santé nécessite des traitements plus avancés dans des hôpitaux spécialisés, ce qui entraîne des coûts plus élevés et une hospitalisation plus éloignée du domicile. 

Il a également déclaré que certains Cambodgiens continuaient à se faire soigner à l'étranger. « Bien que cela ne représente que 1,5 % du nombre total de patients, le ministère a pris la question au sérieux et améliorera les services de santé locaux afin de réduire le nombre de patients, non seulement dans le secteur public, mais aussi en coopération avec le secteur privé. » En 2023, 200 000 à 250 000 Cambodgiens ont cherché à se faire soigner à l'étranger, contre plus de 13,4 millions de Cambodgiens traités localement

Source : Cambodianess

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