Des espaces verts pour améliorer la qualité de vie à Phnom Penh 

Le 7 avril, le Premier ministre HUN Manet a confirmé que 70 hectares de terrain à Boeung Tumnup Kob Srov, à Phnom Penh, seront transformés en parc public. Ce projet s'inscrit dans l'engagement du gouvernement à développer davantage d'espaces verts dans la capitale.

« J'ai ordonné aux autorités d'allouer ces 70 hectares pour créer un parc public destiné aux citoyens de Phnom Penh ». 

Le projet lancé en 2020

Le projet de parc public ne date pas d'hier. Il a été annoncé pour la première fois en 2020, lorsque le gouvernement a alloué 83 hectares autour du lac Kob Srov pour développer un jardin, un parc national et des infrastructures de sécurité. En 2021, la municipalité a confirmé la création d’un parc de 75 hectares sur ce même site. L’objectif était de planter au moins 100.000 arbres et de créer des espaces récréatifs.

Cependant, les détails sur l'avancement de ce projet restent rares. D’après DOR Samphors, porte-parole de l'Administration municipale, des arbres ont été plantés depuis plusieurs années, mais les progrès sont difficiles à suivre.

Des espaces verts essentiels pour améliorer la qualité de vie

Malgré une amélioration depuis 2017, Phnom Penh souffre encore d'un manque d'espaces verts. D’après la municipalité la ville comptait 121 parcs publics en 2022, mais l'urbanisation rapide nécessite davantage d'initiatives pour améliorer la qualité de vie des habitants.

HUN Manet a souligné l'importance de développer ces espaces, non seulement à Phnom Penh, mais aussi dans les provinces. « Les autorités locales s'efforcent de créer des espaces publics pour le bien-être de tous », a-t-il expliqué. Des projets comme ceux de Kompong Thom et Kep, qui développent des parcs urbains et côtiers, sont des exemples à suivre.

L'impact des petits parcs dans les zones urbaines denses

Outre les grands projets comme ce grand parc, SOU Socheath, directeur de Live and Learn Cambodia, plaide pour la création de petits parcs de quartier. « Chaque commune pourrait avoir un parc avec de grands arbres. Cela favoriserait la connexion sociale et aiderait à réduire la chaleur », estime-t-il.

L'urbaniste HUN Pisith va dans le même sens, en proposant des « parcs de poche » dans les zones urbaines densément peuplées. Toutefois, il précise que ces projets doivent être soigneusement planifiés et soutenus par des investissements à long terme.

Avec l'aimable autorisation de Cambodianess qui nous permet d'offrir cet article à un public francophone.